Crusher Joe de Yasuhiko Yoshizaku est un monument de la SF japonaise, un haletant space opera qui annonce tout simplement la série Cowboy Bebop.
Yellow Fangs est l'unique réalisation de Sonny Chiba, sorte de rencontre entre Razorback et Princesse Mononoké où la traque d'un ours prend une dimension mythologique et mystique.
1963 est l'année où Suzuki Seijun a dépassé son rôle d'artisan de films de série B en leur insufflant un supplément artistique, dans un geste baroque. Détective Bureau 2-3 et La Jeunesse de la Bête sont les premières manifestations du "style" Suzuki : une esthétisation du réel qui tend vers l'absurde et l'abstraction.
En un peu plus d'un mois, ce ne sont pas moins que deux films d'animation japonais qui ont fait leur apparition sur Netflix : Mon Oni à moi et The Imaginary. Si le premier, issu des studios Colorido, peine à se détacher de l'influence de Miyazaki pour un résultat oubliable, le deuxième, produit par le studio Ponoc, se montre beaucoup plus intéressant à découvrir.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il évoque ici l'exposition Theaster Gates: Afro-Mingei, qui se tient au Mori Art Museum de Tokyo du 24 avril au 1 septembre 2024.
Cet automne, du 4 octobre au 9 novembre, la Maison de la Culture du Japon va porter haut les couleurs du film de monstres géants japonais, le Kaijû eiga, à travers une rétrospective en 13 films.