L’Asie était là en force cette année à Cannes, et le palmarès témoigne de cette belle présence. Résultats et commentaires à chaud par Victor Lopez.
Dernier jour sur la croisette : en attendant le bilan et le palmarès officiel, East Asia se permet de décerner ses prix, de faire ses tops, de revenir sur les grands moments du festival, et de vous présenter quelques photographies commentées par notre photographe officiel, Jérémy Coifman (hé, oui, Julien Thialon n’était pas là…). Par Victor Lopez et Jérémy Coifman.
“Je vais au cinéma, j’vais voir n’importe quoi”, chante Arnaud Florent-Didier. Et c’est parfois un peu l’impression qu’a le festivalier cannois, souvent forcé de modifier son planning au gré des files d’attente. Ayant vu les films asiatiques de la journée, je me laisse alors porter par le hasard des projections cannoises et entame un voyage me menant du Québec au Portugal en passant par Las Vegas après avoir raté mon escale en Thaïlande.
Au menu du jour, Andy Lau s’en met plein la panse pendant que le cinéma indien nous offre des petits films à emporter et que la Quinzaine aurait pu nous transformer en cannibale, mais on lui préfère un mini fallafel.
Voilà, nous sommes mardi, et pour ceux qui se demandent ce qu'ils pourront aller regarder demain, 22 mai, East Asia essaie de donner quelques conseils.
Quatre films viennent aujourd’hui interroger la place de l’enfance et le rapport des images à l’histoire : l’inégal Bends de Flora Lau, le touchant Like Father, Like Son de Kore-eda, le plombant Death March de Adolfo Alix Jr et l’indispensable L’Image manquante de Rithy Panh. Comme quoi, on ne fait pas toujours la fête à Cannes. […]