Les films à sketches ont la cote. Si Tokyo Grand Guignol atterrit sur East Asia, ce n'est pas pour rien ! Premièrement, il s'agit d'un projet français ; et on est aussi un peu chauvins sur East Asia. Deuxièmement, tous les acteurs sont japonais. Que demander de plus ?
La journée de dimanche fut assez involontairement consacrée à trois films en langue espagnole, hormis le coréen Hard Day de Kim Seong-Bun (qui donne lieu à une interview à part). Plusieurs nationalités tout de même, plusieurs sections aussi, mais trois pépites discrètes qui ne feront peut-être pas de vagues aux palmarès, mais qui sont de très belle tenue.
A l'initiative d'un projet de diffusion mondiale des films Mobile Suit Gundam Unicorn sous le nom de A message to the World, le Grand Rex projettera lors de deux soirées exceptionnelles en juillet prochain les 7 films de la série.
La Cinémathèque française met à l'honneur cet été le réalisateur japonais Fukasaku Kinji, cinéaste aux 40 ans de carrière.
Et oui ! Deux journées en un seul papier, parce qu’il faut tenir un rythme où les films n’attendent pas, tout comme les spectateurs se bousculant à l’entrée des salles, pressés d’être les premiers installés devant le grand écran. Passage en revue de deux films en Compétition Officielle, dont le premier film français de la sélection, Saint Laurent, ainsi que celui de Mathieu Amalric en section Un Certain regard. Enfin, notre premier film vu à La Semaine de la critique, qui n’est rien de moins qu’un bon petit film horrifique.
La promesse d'un festival tient-elle dans ses premières heures et l’ambiance qu’on y perçoit, ou dans le premier film vu ? Les routiers du métier de festivalier ou de journaliste auront certainement un avis là-dessus. Mais quand la toute première scène du premier film vu à Cannes, pour une première venue qui plus est, a l'impact émotionnel d'une évidence, alors peut-être que cette 67ème édition s’annonce spectaculaire.