Le fameux Carrefour du cinéma d'animation se tiendra cette année au Forum des images du 8 au 11 décembre. De quoi découvrir beaucoup de courts-métrages, des films d'écoles mais aussi quelques longs-métrages asiatiques !
Après son thriller Cold Eyes qui avait, notamment, été présenté lors de l’édition 2014 du BIFFF, voici que Cho Ui-seok revient avec son prochain film Master, qui dévoile sa bande-annonce.
L’atmosphère a changé autour du cinéma en Corée du Sud. Cela se voit dans les salles, dans les statistiques, dans les revues de presse aussi bien que dans les festivals internationaux. On s’attendait à autre chose vu que la double année franco-coréenne battait son plein. Mais à part des hommages concoctés de manière théorique sans beaucoup d’effets sur le terrain – comme en octobre 2015 au festival de Busan -, les films français n’ont pas spécialement brillé. Par contre, les films sud-coréens avaient fait parlé d’eux au dernier festival de Cannes, et je doute que ce soit une affaire liée à la célébration de l’année franco-coréenne. Il s’agit plutôt d’un changement en profondeur de l’économie du cinéma en Corée du Sud. Car, en fait, c’est du côté américain et sud-coréen que le cinéma a le plus évolué.
Soucieux de mettre chaque année à l’honneur un réalisateur émergent, le Festival du Film Coréen à Paris nous a permis lors de cette édition de découvrir Yoon Ga-eun à l’occasion de la sélection de son premier long-métrage, The World of Us, qui avait déjà fait un détour par la Berlinale en février 2016.
Après le remarquable Hope et l’acclamé The Throne, Lee Joon-ik plonge dans une vision lyrique de l’histoire coréenne à travers les dernières années de la vie du poète Yun Dongju. Il nous offre un film épuré mais touchant.
Project Get-Up and Go était LA comédie de ce Festival du Film Coréen à Paris, et l'un des meilleurs films de la sélection. Une vraie bouffée d'air frais au milieu d'une sélection intéréssante mais rarement légère.