A partir du 15 février, ARTE.TV mettra en avant la richesse du cinéma hongkongais et taïwanais à travers 5 films signés de grands réalisateurs !
Avec The Wind Will Say, le réalisateur Renai Wei Yongyao signe son premier long-métrage, présenté cette année dans le cadre du Black Movie. Ce drame familial teinté de polar, porté par Lee Kang-sheng dans le rôle principal, manque hélas de maîtrise pour réellement convaincre. Partager Suivre
Après avoir écumé l'histoire du cinéma hongkongais dans Hong Kong Action : Le sabre, le poing et le fusil de Marvin Montes, les éditions Aardvark reviennent sur l'un de ses plus éminents auteurs avec Ringo Lam : L'incendiaire de Sébastien Lecocq, paru le 6 décembre 2022.
Farewell, My Hometown, présenté au Black Movie 2023, est un instantané de la Chine contemporaine mais pas seulement. A travers la captation et la documentation de différents parcours de femmes, de différents âges et de différents milieux, Wang Erzhuo dépeint un état des relations humaine. Le jeune cinéaste chinois parvient à exprimer une mélancolie qui semble simple mais est en réalité dense comme l’époque.
Pour sa 5e édition, le festival Allers-Retours du cinéma d’auteur chinois se tiendra à Paris du 3 au 12 février.
Après une année 2021 bancale, puisque les cinémas n'avaient rouvert qu'en mai, l'année 2022 signe enfin le retour des spectateurs dans les salles obscures. Certes, la fréquentation des salles reste toujours en deçà de la période d'avant-Covid. Pourtant, les surprises ont été belles en 2022 et certains films, particulièrement intenses. Nos rédacteurs, une fois de plus, ont cité plus de 50 titres vus au cinéma, en festivals ou encore en vidéo, preuve que le cinéma asiatique s'est encore montré dynamique et visible. Parmi ces nombreux films cités, certains s'en dégagent toutefois : Decision to Leave, du tant plébiscité et reconnu cinéaste coréen Park Chan-wook, suivi du film iranien Leila et ses frères de Saeed Roustaee, particulièrement mal accueilli dans son pays d'origine mais récompensé à Cannes du Prix de la critique internationale. La 3e marche du podium est une surprise tollywodienne (de l'industrie telugu indienne), RRR, réalisé par S. S. Rajamouli. Surprise car le film est sorti dans de nombreuses salles françaises mais sans accompagnement médiatique ni publicitaire. Il a finalement été difficile de passer à côté de blockbuster inclassable compte tenu du buzz qu'il a engendré (et fort heureusement !). Les films japonais, bien que moins cités par nos collaborateurs, sont toutefois au nombre de quatre et mettent en avant la diversité du cinéma nippon, puisqu'on y retrouve la valeur sûre Hamaguchi Ryusuke et ses Contes du hasard et autres fantaisies, trois films d'animation aux styles radicalement différents, Inu-Oh de Yuasa Masaaki, La Chance sourit à madame Nikuko de Watanabe Ayumu et l'OVNI Junk Head de Hori Takahide. La suite du classement met en avant un habitué des Top d'East Asia, Hong Sang-soo avec son film Juste sous vos yeux, la pépite kazakhstanaise Poet de Darezhan Omirbayev et le film d'horreur thaïlandais The Medium de Banjong Pisanthanakun, déjà en 6e position en 2021 et qui reste un de nos chouchous grâce à son édition vidéo. Un top varié, éclectique, qui démontre non seulement la diversité des cinémas d'Asie mais aussi son dynamisme, alors qu'une petite voix nous rappelle sans cesse que les spectateurs désertent les cinémas.