Quel rapport entre le théâtre chinois (spectacle total mêlant chant, déclamation, danse, acrobatie) et En attendant Godot, la fameuse pièce comico-métaphysique de Samuel Beckett ? A priori, aucun. Rapprocher des inspirations et des styles en apparence si éloignés n’a rien de naturel. Or c’est précisément une telle alliance qu’a osée Wu Hsing-Kuo, acteur, chorégraphe et metteur en scène taïwanais de renommée internationale… Par Antoine Bederitter.
On peut attendre de chaque film de Sammo Hung une générosité au moins égale à la sympathie que dégage le bonhomme. Celui qui malheureusement, n’est pour le français moyen, que Sammo Law, le flic de Shanghai (combien de fois aie-je entendu “Sammo ? Le flic de Shanghai?”, j’en pleurerais presque), est pourtant l’un des réalisateurs les plus intéressants de l’histoire du cinéma hongkongais. Le film du jour: Knockabout aka le Maître intrépide, réalisé en 1979, avec Yuen Biao, Leung Kar Yan, Lau Kar Wing et Sammo Hung. Si ces noms de vous disent rien, rassurez-vous, c’est le bon moment de faire un petit cours de rattrapage. Par Anel Dragic.
La 3D est à la mode, c’est une chose, mais s’il y a un genre qui restera indémodable, c’est bien le cinéma érotique. Et quel plaisir de voir revenir sur nos écrans (et cette fois même hors de nos écrans) la saga hongkongaise la plus populaire du genre qui avait fait le plaisir coupable de nombreux cinéphiles au cours des années 1990 : Sex and Zen. Par Anel Dragic.
HK Video continue son déluge de sorties DVD avec un coffret de trois classiques du roi incontesté du Mo Lai Tau : le bien nommé Stephen Chow… Par Tony F.
Réalisé en 1998, c’est à dire en pleine période post-rétrocession The Hitman (ou Hitman en France, le pays qui aime casser les « The ») fait un peu figure de perle rare compte tenu du contexte bien morne dans lequel il a été réalisé. La même année, le spectateur hongkongais, ou le cinéphile étranger, n’avait vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. À part le début de la vague Johnnie To, portée par des films comme Where a Good Man Goes et The Longest Nite ou bouffer du Young and Dangerous (en 1998 sortaient le 5, la prequelle et le spin off, Portland Street Blues, rien que ça!), pas grand chose à se mettre sous la dent. Les amateurs de films d’action qui tatanent, pouvaient commencer à regretter le passé. The Hitman a-t-il été le petit regain d’espoir pour les amateurs du genre ? Réponse tout de suite ! Par Anel Dragic.
A l’heure où j’écris ces lignes, le Japon vit la fin du monde, Victor Lopez et Olivier Smach dansent la soca dance à Deauville, et votre humble serviteur continue d’explorer les sorties Metropolitan, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Malheureusement, aujourd’hui est un jour pire comme nous le prouve ce The Postman Fights Back, aka Le Messager de guerre de Ronny Yu. Par Anel Dragic.