Les amoureux du cinéma chinois, donc vous, chers lecteurs, peuvent se réjouir : Paris, Toulouse, Lyon et Versailles accueillent du 26 janvier au 8 février le premier festival du cinéma chinois en France et sa programmation est plus qu’alléchante !
Yi Yi, film taïwanais sorti en l’an 2000, semble être né sous une bonne étoile : prix de la mise en scène à Cannes ; plébiscite critique à travers le monde ; succès public notable pour une chronique intimiste de 2h43. Derrière la conception de Yi Yi, son écriture, sa réalisation : un seul homme, Edward Yang. Ce passionné de films d’auteur européens, reconverti un temps dans l’informatique, meurt en 2007. Yi Yi restera le dernier de ses sept longs-métrages, et sans doute le plus connu. A dix ans de distance, on peut juger utile de revenir sur le phénomène : mieux comprendre ce film, sa beauté et les carences troublantes qu’il affiche à la re-vision, c’est peut-être aussi mieux cerner une certaine approche du cinéma et de la cinéphilie, voire, pourquoi pas, de la vie. Par Antoine Benderitter.
A l’occasion de la sortie de I wish I knew, histoires de Shanghai, le nouveau film de Jia Zhangke, retour sur une œuvre à la cohérence thématique et esthétique sans appel. Par Sidy Sakho et Victor Lopez.
En chine, premier producteur mondial de biens de consommation, le client est roi et l’ouvrier un esclave ! Malgré toutes les tentatives de censure, China Blue révèle ce qui se cache derrière l’appellation Made In China…
Du 8 au 20 décembre, la cinémathèque a rendu un bel hommage à Edward Yang, qui nous a permis de (re)voir les sept films du réalisateur de Yi Yi. Retour analytique sur une riche filmographie ! Par Anel Dragic.
Petit à petit, HK vidéo continue d’éditer la filmographie hongkongaise de John Woo, si bien qu’assez peu de titres nous restent maintenant étrangers. Ce coffret comédie permet ainsi au public français d’en découvrir quelques unes et pas des moindres puisqu’il s’agit des quatre films réalisés par Woo mettant en scène Ricky Hui. Par Anel Dragic.