Au début du XXe siècle à Hong Kong, l'incorruptible Sergent Dragon, fort d'avoir mis hors d'état de nuire le pirate San Po, se voit confier la surveillance du plus dangereux district de la province de Hong Kong. Une fois sur les lieux, il doit arrêter de dangereux criminels mais se heurte à la corruption dramatique de la police locale, qui cherche à se débarrasser au plus vite de ce nouveau collègue trop zélé.
Jackie est chargé de retrouver un trésor caché par les nazis au fin fond du Sahara. Pour mener à bien cette opération, il est épaulé par Ada, une historienne, Momoko, une touriste japonaise et Elsa, la petite fille de l'officier qui a dissimulé ce trésor. Ils affrontent des mercenaires qui recherchent aussi ce trésor.
N’est-ce pas dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes ? C’est en tout cas, pour sûr, l’adage de Wong Jing, réalisateur hongkongais des plus prolifiques ces 30 dernières années ayant sorti 3 films en 2013 : Young and Dangerous: Reloaded, Princess and the Seven Kung-Fu Masters et Between Us.
Un serpent qui traverse une route, un cheval battu à mort, un canard égorgé, des poissons remis à l'eau... : A Touch Of Sin décrit un bestiaire foisonnant qui éclaire les actes des humains qui le côtoient.
Avec A Touch Of Sin, Jia Zhangke réalise un film d'une puissance et d'une densité hallucinante, pointant du doigt la lâcheté qui gangrène la Chine actuelle.
A Touch of Sin a été salué par toute l’équipe East Asia comme LE film de l’année 2013. Avec raison. Mais au-delà du choc cinématographique, digne d’un Takeshi Kitano, comment le film de Jia Zhang-ke s’inscrit-il dans l’évolution économique et culturelle de la Chine ?