Au programme aujourd’hui, le remake d’un film coréen, et de l’épouvante venue de Singapour.
Tourné peu de temps après les élections de 2010, Return to Burma est un portrait réaliste du retour au pays d’un émigré birman. Pour ses débuts, Midi Z nous offre « le premier film tourné en Birmanie et présenté à un festival international ». Mais faut-il applaudir le courage du réalisateur ou critiquer l’absence de structure narrative ?
En cette fin du mois de novembre, Tsai Ming-liang est à l’honneur à Paris. Tsai Ming-liang qui, rappelons-le, a commencé sa carrière comme producteur de pièces de théâtre et scénariste de films télévisés, a confirmé son talent dans le domaine cinématographique et ce, depuis la fin des années 1980. En 1994, il réalise Vive L’amour. Ce film lui vaut ses premières distinctions majeures (3 prix au Golden Horse Festival, Lion d’Or et prix Fipresci à la Mostra de Venise). Son cinéma poétique et contemplatif se retrouve dans le film I Don’t Want to Sleep Alone, réalisé en 2006, qui reçoit le prix CinemAvvenire à la Mostra de Venise. C’est pourquoi l’Université populaire du Quai Branly convie Tsai Ming-liang, le 23 novembre prochain. Il sera accueilli dans le cadre de séances exceptionnelles où artistes et philosophes reviennent sur leur parcours biographique, leurs expériences et leurs recherches intérieures.
Au programme aujourd’hui : deux surprises diffusées à l’heure actuelle au festival de cinéma de Rome, et une comédie horrifique thaï !
C’est la dernière œuvre du chef de file du cinéma tibétain contemporain qui a ouvert le Festival Shadows : Old Dog, une œuvre libre et forte du grand Pema Tseden. Par Victor Lopez.
La sortie DVD du film indonésien The Raid jouit d’une promotion dithyrambique virant au gag : « le plus grand film d’action de tous les temps », nous proclame avec mesure les très nombreuses affiches 4 x 3. La jaquette du DVD cite les éloges dressés à la fois par Paris Match, Télérama et les Inrockuptibles. Intriguant. The Raid tient-il ses promesses ? Par Marc L'Helgoualc'h.