Suite de notre présentation de la programmation du Festival Franco-Coréen du Film (FFCF, pour les intimes) qui déboule au Cinéma St-André-des-Arts à Paris du 11 au 18 octobre. Après les évènements, place aux films ! Pour information, les films Come Closer, Café noir, Sunny, Bleak Night, Leafie, The Unjust, Invasion of Alien Bikini ou The Day he arrives sont évoqués ici ! Ce qui nous laisse encore dix inédits en France que l’on a hâte de découvrir sur grand écran !
On parlait dans notre dernier édito de l’état du cinéma coréen en interrogeant sa vitalité. Le Festival Franco-Coréen du Film (FFCF, pour les intimes) déboule au Cinéma St André des arts à Paris du 11 au 18 octobre pour répondre à toutes nos questions en présentant un panorama éclectique, curieux et ouvert de la production cinématographique du Pays du Matin calme. Présentation des réjouissances à venir avec un petit tour des événements du festival en 10 points. Par Victor Lopez.
Oki's Movie de Hong Sang-soo sort au cinéma le 07 décembre. Petit aperçu du film présenté à Deauville ! Par Victor Lopez.
Il est fascinant de constater que tout et son contraire a été dit à propos de l'état cinéma coréen lors de la réception française de I Saw the Devil et de The Murderer. Un peu comme si le souffle contradictoire qui anime les deux films, avec une vitalité affolante d'un côté, doublé d'un pessimisme mortifère de l'autre, était le symptôme qui anime tout le cinéma coréen. Ainsi, on hésite à parler de dynamisme, de vivier inépuisable et d'une qualité qui ne dément pas depuis dix ans ou au contraire de déclin, de fin de règne, et de crise cinématographique.
Dire que The Murderer, le nouveau film de Na Hong-jin était attendu est un doux euphémisme. Depuis sa sortie en 2008 (puis en 2009 chez nous), The Chaser a fait couler de l'encre et posé le metteur en scène comme l'un des plus prometteurs de sa génération. Na Hong-jin confirme-t-il son talent avec ce deuxième essai ? Vérification. Par Anel Dragic.
Le cinéma coréen, qu'on se le dise, à un principal défaut : il manque cruellement d'originalité et d'innovation. Cependant, cette tare cache une qualité : chaque film sortant du lot en se montrant inventif, bien réalisé et bon, est une claque. C'est ainsi que l'on voit de temps à autre des perles absolues émerger de Corée là où peu de monde les attendent. Ce fut le cas de The Chaser, en 2008, qui fut une claque de mise en scène et la révélation d'un réalisateur. Et c'est aujourd'hui le cas de I Saw the Devil, sixième film de Kim Jee-Woon, qui explore cette fois ci le thriller à base de vengeance, de violence, et de sadisme. Par Tony F.