Dernier récit des aventures cinématographiques de Bastian Meiresonne à Udine ! Avec en bonus, le palmarès du festival !
Un arbre renversé qui pend depuis le plafond ; une estrade au milieu de la scène ; quelques rochers. Voilà pour le cadre. Le crépuscule tombe : deux vagabonds attendent Godot. Extravagance du jeu d’acteurs. Outrance des maquillages. Incongruité des accoutrements, des gestes, des regards. D’emblée, l’adaptation d’ En attendant Godot par l’Opéra de Pékin désoriente. Quand bien même on connaîtrait déjà cette pièce emblématique, on ne se sent pas en terrain connu. On en parlait ICI, voici le compte rendu de la rencontre entre Beckett et l’Opéra de Pékin dans la très belle salle du Théâtre de l’Agora à Évry ! Par Antoine Benderitter.
Toujours à Udine, Bastian Meiresonne nous raconte sa septième journée de festivalier ! Au programme : un focus sur l’Indonésie, la Chine en proie aux tremblements de terre, des confessions japonaises, de la corruption en Corée et toujours le carré rose nippon avec deux pinkus !Par Bastian Meiresonne.
Entre orient et occident, Bastian Meiresonne se demande selon quels critères appréhender les films asiatiques ici, et comment les juger ! Par Bastian Meiresonne.
Après dix ans d’absence sur nos écrans, Tran Anh Hung, le réalisateur franco-vietnamien de L’odeur de la papaye verte et d’ A la verticale de l’été, revient avec La Ballade de l’impossible, adaptation d’un roman de Murakami Haruki, auteur japonais encore peu connu en France mais jouissant d’une grande renommée en Extrême-Orient. Ce récit se présente comme une méditation sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Ombre et lumière, mort et sexualité, perversion et innocence : le film comme le livre sont riches de miroitements troubles. Or, aux entrelacs narratifs du roman, construit sur les jeux de la mémoire, Tran Anh Hung a substitué une structure linéaire, limpide, tout en affichant sa fidélité à l’esprit de l’œuvre d’origine. Mais pour quel résultat ? Par Antoine Benderitter.
Un livre, des films, deux auteurs. L’un se nomme Fukasaku Kinji, redoutable cinéaste nippon. L’autre, Olivier Hadouchi, critique de cinéma et écrivain. Son ouvrage est le premier et seul français autour de l’œuvre “fukasakienne”. L’occasion idéale pour East Asia de se pencher sur la carrière du maître du film de Yakuza en compagnie du spécialiste. Par Samir Ardjoum et Victor Lopez.