En cette période de coupe du monde, il était normal qu'East Asia s'intéresse au ballon rond. Mais avec des zombies, de préférence ! Abandonnant le temps d'une critique le cinéma asiatique, nous nous penchons donc sur un film d'horreur made in France
Du 2 juillet au 3 août, la Cinémathèque française met à l’honneur le réalisateur japonais Fukasaku Kinji, cinéaste aux 40 ans de carrière. L'occasion était trop belle de se replonger dans notre entretien avec Olivier Hadouchi, auteur d'un passionnant ouvrage sur le réalisateur, Un cinéaste critique dans le chaos du XXème siècle (L’Harmattan, 2009), la lecture idéale pour accompagner la (re)découverte de la dense filmographie fukasakienne. Par Samir Ardjoum et Victor Lopez.
Un serpent qui traverse une route, un cheval battu à mort, un canard égorgé, des poissons remis à l'eau... A Touch of Sin décrit un bestiaire foisonnant qui éclaire les actes des humains qui le côtoient.
Avec A Touch of Sin, Jia Zhang-ke réalise un film d'une puissance et d'une densité hallucinante, pointant du doigt la lâcheté qui gangrène la Chine actuelle.
A Touch of Sin a été salué par toute l’équipe East Asia comme LE film de l’année 2013. Avec raison. Mais au-delà du choc cinématographique, digne d’un Takeshi Kitano, comment le film de Jia Zhang-ke s’inscrit-il dans l’évolution économique et culturelle de la Chine ?
Alors qu’il n’avait rien réalisé depuis Mes voisins les Yamada en 1999, Takahata Isao revient sur le devant de la scène en salles avec un film d’animation quelque peu singulier produit par le Studio Ghibli dont il est, avec Miyazaki Hayao, l’un des fondateurs.