Comme chaque année, la Team East Asia vous donne son avis à chaud sur la sélection 2012 du FFCP, qui se tient au St-André-des-Arts du 30 octobre au 6 novembre. Julien Thialon, Marc L’Helgoualc’h et Clément Pascaud vous présentent leurs punchlines et leur avis chiffrés !
Kora est un film sino-taiwanais de Du Jiayi qui a remporté le prix de la meilleure contribution artistique au 24ème festival international de Tokyo en 2011. Arrivant donc avec les honneurs en France dans le Festival du cinéma chinois, il me tardait d’apprivoiser ce premier film dit « d’auteur » de l’ancien producteur de Chen Kaige (Adieu ma concubine, Wu ji, la légende des cavaliers du vent, L’Empereur et l’assassin). Autant dire tout de suite que ma déception fut aussi grande que l’attente consacrée pour ce nouveau réalisateur qui se cherche encore. Par Julien Thialon.
Mardi 18 octobre, fin du 6ème festival Franco-Coréen du film. Après sept jours de visionnage intensif, sept jours de gribouillages de notes pendant et après les films, de café (noir), de discussions engagées devant le cinéma avec des programmateurs passionnés, il est temps de dresser un bilan. Par Jérémy Coifman.
Quand dans la programmation du Festival Franco-Coréen du film, on avait aperçu Invasion Of Alien Bikini, l’impatience de voir un bel ovni de série Z était très grande. Réalisé avec pratiquement rien, le film tient-il toutes ses promesses ? Par Jérémy Coifman.
Invité d’honneur lors de la 5ème édition du FFCF en 2010, Ryoo Seung-wan est un jeune réalisateur, dont le film Die Bad fut considéré en Corée comme le premier long métrage le plus remarquable de l’histoire du cinéma coréen (rien que ça !). En 2000, il montrait avec ce film, son point de vue brutal sur le monde du début du 21ème siècle dans lequel coexistait la joie du nouveau millénaire et l’anxiété de la crise économique. Par la suite, quelques films comme No Blood No Tears ou encore The City of Violence ont suffi pour lui coller une étiquette de réalisateur de films d’action. Mais le cinéaste nous a également prouvé qu’il avait plusieurs cordes à son arc, notamment en matière de comédies loufoques, puisqu’avec son Crazy Lee en 2008, il nous gratifie d’un Austin Powers à la sauce coréenne, en bien plus barré. Avec un background comme celui-ci, il va sans dire que son dernier film, The Unjust était plus qu’attendu par votre humble serviteur… Par Olivier Smach.
Un premier film de (bien) plus de trois heures réalisé par un important critique coréen ? Esbroufe ou ambition esthétique démesurée ? Certainement un peu des deux : un film d'un interminable prétention, que quelques trop rares moments de grâce n'arrivent pas à rattraper. Par Victor Lopez.