Le Festival de Cannes commence peu à peu à dévoiler des informations. Et les premières qu'on découvre nous font très plaisir !
8 années se sont écoulées depuis la sortie de son précédent film : Le Voyage du ballon rouge. Hou Hsiao-Hsien nous revient dans un genre dans lequel on ne l'imaginait pas, le wu xia. Et pourtant, le cinéaste taïwanais est parvenu à renouveler le récit de chevalerie chinois en revenant à ses sources littéraires. Un film qui porte bien son empreinte ciné génique, avec sa mise en scène soignée, ses plans séquences et son esthétique resplendissante. Et au cœur de ce film flamboyant, la sublime Shu Qi, qui signe ici sa troisième collaboration avec le maître. Entretien avec l'immense cinéaste, auquel la Cinémathèque française consacre également une rétrospective intégrale du 2 au 30 mars, en parallèle à la sortie française de The Assassin, en salles le 9 mars.
Diffusé le dernier jour de la compétition lors du Festival de Cannes 2015, The Assassin n'a pas eu l'effet escompté sur la Croisette. Reparti avec le Prix de la Mise en Scène, le nouveau Hou Hsiao-Hsien s'est fait longtemps désirer sur les écrans. En plus de la sortie de son dernier bijou, le cinéaste taïwanais aura le droit au mois de mars à une rétrospective complète de son œuvre à la Cinémathèque Française, qui propose une avant-première du film le 17 février.
Entre Kore-eda Hirokazu et le Festival de Cannes, c'est une histoire qui dure. Deux ans après le bouleversant Tel père, tel fils, le réalisateur japonais est revenu en compétition avec son adaptation du manga Kamakura Diary, écrit et dessiné par Yoshida Akimi. Accueilli fraichement par un public en mal de sensations fortes, Notre petite Sœur s'inscrit pourtant dans le prolongement logique d'une œuvre qui ne cesse d'évoluer, de se mouvoir selon les obsessions de son auteur.
Notre « palme du cœur », pour reprendre les mots de Nicolas Lemerle lors de sa découverte de Notre petite sœur à Cannes en mai dernier, arrive dans les salles le mercredi 28 octobre. L’occasion de rencontrer un Kore-eda Hirokazu d’une gentillesse et disponibilité absolues pour lui parler de son dernier film. Après quelques échanges sur le Festival de Vesoul, où nous l’avions rencontré en 2012 (voir notre vidéo ici) et dont il venait de croiser les directeurs, Martine et Jean-Marc Thérouanne à Busan, l’interview s’ouvre sur son rapport au manga qui a inspiré son magnifique dixième long-métrage.
Le nouveau songe d'Apichatpong Weerasethakul arrive sur les écrans français le 2 septembre. Tentative d'interprétation du rêve.