Si sa dernière œuvre, Love and Treachery, ne nous avait pas entièrement convaincus (lire notre critique ici), nous étions tout de même heureux de rencontrer son auteur : Yazaki Hitoshi, et de discuter les divers aspects de son film. Cachant une grande humilité sous son chapeau et ses lunettes noires, le réalisateur a répondu poliment à toutes nos questions, terminant même sur une note d’humour envers son ami Sono Sion, qui était aussi présent lors de cette belle édition de Kinotayo 2012. Par Victor Lopez.
East Asia a pu rencontrer Fukagawa Yoshihiro à l'occasion de son film, Into The White night, diffusé au festival Kinotayo.
Entretien avec Tan Tan (炭叹), artiste contemporaine et cinéaste expérimentale, à l’occasion de la projection de son court-métrage Whose Eyes au Festival Shadows du cinéma indépendant chinois.
À l’occasion de la sortie en DVD de Black Blood, l’un des films les plus tétanisant de l’an passé, nous vous proposons une interview de son réalisateur, Zhang Miaoyan, que Bastian Meiresonne arencontré pour nous lors de son passage à l’excellent Black Movie Festival de Genève l’an passé. Pour vous rafraichir la mémoire sur le film avant de vous lancer dans cet entretien fleuve, vous pouvez lire notre dossier (le coup de cœur East Asia 2011, chez la distinguée concurrence).
C'est avec plaisir que nous allons à la rencontre de Davy Chou, réalisateur du magnifique Sommeil d'or, en salles le 19 septembre. Depuis sa découverte à Paris Cinema (lire ici), les images du documentaire sur l'âge d'or du cinéma cambodgien (1960-1975) ne nous ont en effet pas quité, et nous avions pléthore de question à poser à son auteur, qui nous reçoit tout souriant deux jours avant la sortie de son premier long-métrage. Plus d'une heure et demi plus tard, la rencontre s'achève sur un débat concernant La jeune Fille de l'eau de Shyamalan, venant conclure un échange passionant dans lequel l'amour du jeune cinéaste pour le cinéma et son sujet transparait à chaque phrase. On ressort heureux de cette belle rencontre, avec une envie : revoir Le Sommeil d'or, sûr d'en percer encore un peu mieux les secrets après cet entretien. Interview par Victor Lopez, photos et retranscription par Julien Thialon.
Heiward Mak a seulement 25 ans en 2009 quand elle réalise High Noon, sur les traces de sept adolescents d’un lycée à Hong Kong. La caméra, frénétique, à l’instar des sujets qu’elle reprend, présente leur monde au rythme d’un clip musical avec beaucoup d’effets spéciaux. Dans l’envie de tout dire et souvent de choquer le spectateur, l'histoire se déploie à grande vitesse, plutôt en croquis qu’en portrait détaillé.