Souvenons nous qu’Oncle Boonmee, magnifique film-songe d’Apichatpong Weerasethakul, a fait grincer quelques dentiers lors de la réception de sa Palme d’or à Cannes 2010, et revenons avec un peu de recul sur les attaques du film du plus tranquille cinéaste du monde.
Miyazaki, Oshii, Rintaro, Otomo … Des auteurs majeurs de l’animation japonaise, dotés d’un univers et de thématiques forts et personnels qui s’imposèrent progressivement au Japon puis à une reconnaissance mondiale. En l’espace de quatre films, Satoshi Kon était devenu l’égal en tout point de ces icônes vivantes et alors que sa carrière s’apprêtait à emprunter un nouveau cycle passionnant, le sort (soit, pour être plus précis, un cancer foudroyant ne lui laissant aucune chance) en a décidé autrement.
Edito 1 du 27/09/2009 : Senteurs d'Asie