La nouvelle est tombée cet été, le studio Ghibli arrête la production de films après le succès mitigé de ses dernières productions, Le Vent se lève, Le Conte de la princesse Kaguya et Souvenirs de Marnie. La nouvelle dut d’ailleurs être précisée dans la foulée, Ghibli ne fermait pas ses portes mais allait se réorienter vers la télévision et la publicité avant de repenser éventuellement son mode opératoire pour le cinéma, momentanément en suspens. Une évolution somme toute logique au vu de la retraite annoncée de ses deux cofondateurs Miyazaki Hayao et Takahata Isao. Ghibli doit en fait se trouver une nouvelle raison d’être puisque le studio n’aura été, de ses débuts à son ralentissement actuel, pour le meilleur et pour le pire, que l’instrument des élans créatifs de Miyazaki et Takahata.
Pour compléter les avis de la team East Asia couvrant la XXème édition de L’Étrange Festival à découvrir dans notre tableau des étoile, Marc L’Helgoualc’h se livre au petit jeu de la notation et de la punchline. Pour rappel du barème : = mauvais, = moyen, : bon, = très bon, = excellent = chef-d’oeuvre. Partager Suivre
À l’occasion de la sortie de Detective Dee 2 en salles le 6 août, retour sur la dense filmographie de Tsui Hark ! Première partie sur l’œuvre d’une incroyable richesse réalisée entre 1979 (Butterfly Murders) et 1989 ( Le Syndicat du crime 3).
Un serpent qui traverse une route, un cheval battu à mort, un canard égorgé, des poissons remis à l'eau... A Touch of Sin décrit un bestiaire foisonnant qui éclaire les actes des humains qui le côtoient.
Avec A Touch of Sin, Jia Zhang-ke réalise un film d'une puissance et d'une densité hallucinante, pointant du doigt la lâcheté qui gangrène la Chine actuelle.
A Touch of Sin a été salué par toute l’équipe East Asia comme LE film de l’année 2013. Avec raison. Mais au-delà du choc cinématographique, digne d’un Takeshi Kitano, comment le film de Jia Zhang-ke s’inscrit-il dans l’évolution économique et culturelle de la Chine ?