Ozu Yasujirô apparaît certainement dans l’histoire du cinéma comme l’un des réalisateurs qui, au fil de ses œuvres, a su construire le mieux un univers original et personnel. Il est frappant de découvrir à quel point les thèmes de ses films s’emboitent les uns les autres avec une certaine logique.
A l'occasion de la sortie ce mercredi de ce qui restera donc, malgré ses projets en cours, son ultime film, East Asia rend hommage à Alain Resnais en refusant précisément de céder aux adieux.
Hiroshima mon amour. Hiroshima. Mon amour. Sans virgule pour atténuer la violence de la collision. Le choc entre des mots que rien ne pouvait plus associer. L’horreur de la guerre avec le sentiment amoureux dans un oxymore devenu légende.
Les chiens errants, le nouveau film du réalisateur taïwanais Tsai Ming-Liang, vient de sortir sur nos écrans. Au même moment, du 10 au 30 mars, se tient à la Cinémathèque Française une rétrospective de l’ensemble de son œuvre. Ces deux évènements nous donne la parfaite occasion pour faire le point sur ce grand cinéaste. Notamment sur toutes ses obsessions, thématiques et visuelles, qui jonchent chacun de ses films, et que l’on retrouve évidemment dans sa dernière merveille.
Cette année, le Festival du film asiatique de Deauville a rendu hommage à Malani Fonseka, la « Reine du cinéma sri-lankais », actrice dans plus de 150 films depuis 1968. Elle a été récompensée à plusieurs reprises dans son pays et à l’étranger. En 1996, elle a notamment reçu le prix Wishwa Prasadini pour sa participation à l’essor de l’industrie cinématographique du Sri-Lanka. Trois films représentatifs des différentes périodes de sa carrière ont été présentés à Deauville.
Alors que Deauville approche, nous avons décidé de laisser la rubrique DVD, non pas pour faire découvrir des nouveautés, mais pour se pencher sur certaines sorties plus anciennes, en rapport avec le Festival du Film Asiatique de Deauville.