Présenté à Un Certain Regard au Festival de Cannes 2016, Harmonium, le nouveau film de Fukada Koji, ne nous avait pas laissés indifférents. En salles le mercredi 11 janvier, le nouveau film de l'auteur de Au Revoir l'été confirme l’émergence d'un immense cinéaste, dont l'univers singulier allie réelle maîtrise formelle et mélange des genres étonnant. Retour sur le film et rencontre avec son réalisateur par Elvire Rémand et Victor lopez.
L’atmosphère a changé autour du cinéma en Corée du Sud. Cela se voit dans les salles, dans les statistiques, dans les revues de presse aussi bien que dans les festivals internationaux. On s’attendait à autre chose vu que la double année franco-coréenne battait son plein. Mais à part des hommages concoctés de manière théorique sans beaucoup d’effets sur le terrain – comme en octobre 2015 au festival de Busan -, les films français n’ont pas spécialement brillé. Par contre, les films sud-coréens avaient fait parlé d’eux au dernier festival de Cannes, et je doute que ce soit une affaire liée à la célébration de l’année franco-coréenne. Il s’agit plutôt d’un changement en profondeur de l’économie du cinéma en Corée du Sud. Car, en fait, c’est du côté américain et sud-coréen que le cinéma a le plus évolué.
Le 18 octobre débutait la 4ème édition du Festival du Film d'Asie du Sud, avec pour particularité le thème du transgressif. Si l'on situe plutôt bien l'Asie du Sud, le terme transgressif nous amène à nous poser quelques questions. Parle-t-on de cinéma transgressif dans la forme ? Ou dans le fond ?
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) se déroulera au Publicis Cinema du 25 octobre au 1er novembre. L'occasion est idéale pour faire un point sur l'un des cinéastes les plus passionnants apparu en Corée ces dernières années : Yeon Sang-ho. Rencontre avec le réalisateur de Seoul Station, à découvrir au FFCP 2016 et de Dernier Train pour Busan, à revoir en séance spéciale et critique des deux films présentés.
Ça passe ou ça casse. Malgré cette dualité inhérente à L’Étrange Festival, nous avons vu des films étonnants et des terrifiants. Des révélations aux pépites d’un autre temps, du roman porno au massacre parano. C’était L’Étrange Festival 2016.
Enseignant à l'Institut franco-japonais de Tokyo et spécialiste du cinéma japonais, auquel il a consécré plusieurs ouvrages dont Réponses du Cinéma Japonais Contemporain, Stephen Sarrazin a rencontré Sono Sion (AntiPorno), Nakata Hideo (White Lily), Shiota Akihiko (Wet Woman in the Wind), Shiraishi Kazuya (Dawn of the Felines) et Yukisada Isao (Aroused by Gymnopedies) à l'occasion de la conférence de presse organisé par la Nikkatsu pour présenter les cinq Roman Porno de 2016, réalisés afin de célébrer les 45 ans du genre.