Dans la foulée de la sortie de The Forest of Love et sa version Deep Cut, Sono Sion, le plus culte des cinéastes subversifs japonais contemporains nous offre une nouvelle pépite avec Red Post on Escher Street, projeté au Festival du cinéma nouveau de Montréal.
Il y a de cela deux ans, Fabien Mauro avait, via son livre Ishiro Honda, humanisme monstre, permis aux cinéphiles comme aux néophytes les plus curieux de découvrir la vie et l’œuvre du célèbre cinéaste japonais, créateur de l’incontournable Godzilla. Il doit sa renommée à ses films tournés dans le Japon d’après-guerre, principalement des films de monstres. Mais Honda Ishiro est un arbre, certes majestueux, mais qui cache la forêt d’une quantité hallucinante de films de genre tournés après la guerre. Et c’est cette passionnante et foisonnante partie de l'histoire du cinéma fantastique que Fabien Mauro nous conte dans son nouveau livre Kaiju, envahisseurs et apocalypse : l'âge d'or de la science-fiction japonaise.
Impetigore signe le retour de Joko Anwar, maître indonésien de l’horreur à son genre de prédilection. Après son expérience dans le genre super-héroïque avec Gundala et son épisode dans l’anthologie Folklore pour HBO Asia, Joko Anwar nous propose une nouvelle plongée dans l’horreur folklorique.
Tezuka’s Barbara est l’adaptation cinématographique du manga Barbara, un classique de Tezuka Osamu des années 1970. À noter que cette adaptation qui met en scène Nikaido Fumi et Inagaki Guro est l’œuvre de Tezuka Makoto, le propre fils du célèbre mangaka. Le film est à découvrir dans la catégorie Mondovision de l'Etrange Festival 2020.
Parmi les plus grands cinéastes japonais du siècle dernier, Uchida Tomu demeure assez discret en Occident. Le Détroit de la faim est pourtant un monument du film noir dont l’écho résonne sur les parois du Chien enragé ou d’Entre le ciel et l’enfer de Kurosawa. On peut retrouver ce film depuis 2009 en DVD chez Wild Side dans la collection « Les introuvables / l’âge d’or du cinéma asiatique ».
Lorsque l’on évoque le cinéma asiatique, on pense immédiatement à des pays incontournables comme le Japon, la Chine, la Corée du Sud, entre autres. Pourtant il est un pays qui se montre plus discret mais qui n’a pas à rougir de son arrivée sur le marché, ce pays c’est le Kazakhstan. Et parmi ses plus brillant réalisateurs, se trouve Adilkhan Yerzhanov, cinéaste qui écume les festivals depuis plus de dix ans maintenant. Son dernier long-métrage, A Dark, Dark Man, projeté en compétition à L'Etrange Festival 2020, est une passionnante démonstration de savoir-faire et de mise en scène, doublée d’un portrait acerbe de la société.