Décidément, les sélectionneurs de la Quinzaine ont décidé de nous perdre dans la jungle cette année : après le Palawan de Bosung, voici l’Inde de Chatrak (aka Mushrooms ). Par Victor Lopez.
« Il était enfin temps de présenter au monde l’univers Palawan ». Auraeus Solito, réalisateur philippin qui signe avec Busong le premier film dans la langue des natifs de l’île de Palawan, à l’extrême sud de son pays. Par Victor Lopez.
En attendant la projection d’ Ichimei en compétition officielle, le spectateur cannois pouvait déjà jeter un œil sur le Miike suivant, le manga-live Ninja Kids. Une chose est sûre : en voilà un qui ne sera jamais en compétition officiel à Venise, Cannes ou Berlin ! Par Victor Lopez.
Le réalisateur de Machine Girl revient avec un hommage à la fois jouissif, décalé et respectueux au Super Sentaï en réactualisant Zaborgar ! FIGHTO ! Par Victor Lopez.
Comme promis ici, nous allons vous reparler d’un des acteurs les plus célèbres de sa génération sur la planète Bollywood : Hrithik Roshan. Découvert en 2000 dans le gros succès Kaho Naa… Pyaar Hai , dont le réalisateur Rakesh Roshan n’est autre que son père, Hrithik Roshan est propulsé au rang de star en 2001 grâce au blockbuster Kabhi Khushi Kabhie Gham ou La Famille indienne (2001). S’enchaînent ensuite les succès avec notamment Koi…Mil Gaya de Rakesh Roshan (2003), Dhoom 2 de Sanjay Gadhvi (2006) et surtout Jodhaa Akbar d’ Ashutosh Gowariker (2008). Films pour lesquels il remporte le Flimfare Awards du meilleur acteur. Mais 2010 marque un tournant dans cette success story avec deux gros échecs tant critiques que commerciaux : Guzaarish de Sanjay Leela Bhansali et Kites d’ Anurag Basu. Après Guzaarish , c’est ainsi au tour de la superproduction Kites de passer à la casserole. Par Sonia Recasens.
Après dix ans d’absence sur nos écrans, Tran Anh Hung, le réalisateur franco-vietnamien de L’odeur de la papaye verte et d’ A la verticale de l’été, revient avec La Ballade de l’impossible, adaptation d’un roman de Murakami Haruki, auteur japonais encore peu connu en France mais jouissant d’une grande renommée en Extrême-Orient. Ce récit se présente comme une méditation sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Ombre et lumière, mort et sexualité, perversion et innocence : le film comme le livre sont riches de miroitements troubles. Or, aux entrelacs narratifs du roman, construit sur les jeux de la mémoire, Tran Anh Hung a substitué une structure linéaire, limpide, tout en affichant sa fidélité à l’esprit de l’œuvre d’origine. Mais pour quel résultat ? Par Antoine Benderitter.