Classique du cinéma chinois des années 1930, Le Petit Jouet (Xiao Wan Yi) de Sun Yu est représentatif de la mouvance « gauchiste » de Shanghai, proche du Parti communiste et hostile à la présence des étrangers, européens et Japonais. Au-delà du simple divertissement, Le Petit Jouet est un film hautement politique qui met en scène deux des actrices les plus célèbres de l'époque : Ruan Lingyu et Li Lili. Par Marc L'Helgoualc'h.
À l'occasion de son cycle “classiques”, le Festival du Film Coréen à Paris a projeté The Aema Woman, le premier film érotique officiel de Corée du Sud. Véritable carton en 1982 avec plus de 310 000 entrées à Séoul, ce film inspiré par la série Emmanuelle est-il vraiment si érotique ? Par Marc L'Helgoualc'h.
Le Festival du Film Coréen à Paris propose en son sein une section "Classiques" avec cinq films. Parmi ceux-ci figure Madame Freedom (Ja-yu bu-in) de Han Hyeong-mo (1917–1999) qui est l’adaptation d’un roman éponyme de Jeong Bi-seok, énorme succès en 1954 en Corée du Sud. Un long-métrage très controversé à grande valeur historique marquant l'illusion de l’émancipation de la femme sud-coréenne et de ses conséquences dans une société en pleine expansion. Par Julien Thialon.
La sortie DVD du film indonésien The Raid jouit d’une promotion dithyrambique virant au gag : « le plus grand film d’action de tous les temps », nous proclame avec mesure les très nombreuses affiches 4 x 3. La jaquette du DVD cite les éloges dressés à la fois par Paris Match, Télérama et les Inrockuptibles. Intriguant. The Raid tient-il ses promesses ? Par Marc L'Helgoualc'h.
Grand succès de l’année 2012 avec près de 4,7 millions d’entrées en Corée du Sud, ce film de Yun Jong-bin a été qualifié par un journaliste du Time comme « le film de gangster coréen dont serait fier Martin Scorsese ». Nameless Gangster est-il le Goodfellas du pays du matin calme ? Par Marc L’Helgoualc’h.
Réalisé il y a deux ans, Genpin de Naomi Kawase sort enfin sur nos écrans. Un beau film documentaire, qui pâtit de son relatif manque d’ambition. Par Antoine Benderitter