Poursuite de la rétrospective du réalisateur japonais Shinji Sōmai avec Typhoon Club, l’une des œuvres les plus reconnues du cinéaste. Deux heures plus tard, nous sommes en face d’un monument du cinéma japonais qui restera ancré durablement dans l'esprit cinéphilique du spectateur.
C’est comme un bon cognac. Un inédit de Kurosawa, ça se savoure. Surtout quand il s’agit d’un drame où le grand maître du cinéma japonais met en scène Mifune Toshiro (Les Sept Samouraïs, Yojimbo…) dans le rôle d’un médecin atteint d’une maladie presque incurable, avec tout le talent qu’on lui connaît. À déguster en connaisseur.
Pour clôturer cette année 2012 très chargée et débuter celle de 2013 en fanfare, la Cinémathèque française propose une rétrospective de l’ensemble des œuvres du réalisateur japonais si méconnu, Shinji Sōmai. En guise de hors-d'œuvre, c’est le long métrage Moving (Ohikkoshi) qui a été sélectionné : choix judicieux tant par sa thématique intemporelle de la séparation et de la qualité d’interprétation des personnages. Par Julien Thialon
Mundane History (Jao nok krajok) (Anocha Suwichakornpong, Thaïlande, 2010) Mundane History déconcerte et fascine tour à tour. Quand bien même ses 1h22 semblent parfois artificiellement étirées, voici une expérience de cinéma précieuse, un voyage sensoriel dont les échos hypnotiques poursuivent longtemps le spectateur.
Love Exposure, sorti en 2008, est toujours inédit chez nous. Cependant, l'excellent éditeur Third Window Films permet de le découvrir en import, et en Blu-ray, avant une sortie française calée pour le 06 mars 2013 ! Par Yannik Vanesse.
Quand RZA rappeur mondialement connu et membre d’un des groupes de rap les plus influents, le Wu-Tang Clan, s’engage dans un pastiche des films de la Shaw Brothers, c’est un hommage de prime abord généreux, mais terriblement médiocre auquel on a droit. Par Jérémy Coifman.