À l’occasion de la sortie en DVD de Black Blood, l’un des films les plus tétanisant de l’an passé, nous vous proposons une interview de son réalisateur, Zhang Miaoyan, que Bastian Meiresonne arencontré pour nous lors de son passage à l’excellent Black Movie Festival de Genève l’an passé. Pour vous rafraichir la mémoire sur le film avant de vous lancer dans cet entretien fleuve, vous pouvez lire notre dossier (le coup de cœur East Asia 2011, chez la distinguée concurrence).
En 2009 sortait au Japon le film Wangan Midnight, adaptation du manga éponyme de Michiharu Kusunaki et décliné en jeu vidéo sur plusieurs plateformes (PS2, PS3 et PSP). Trois ans plus tard, Elephant Films décide de nous faire découvrir ce long métrage sur le monde du drift japonais au public français, friand des films de courses automobiles comme Speed Racer des frères Wachowski, Thunderbolt pilote de l'extrême avec Jackie Chan au volant et Cars de Pixar pour la jeune génération. Une entreprise bien vaine tant le retard cinématographique japonais sur ce type de film est immense. Par Julien Thialon.
Découvert à Cannes à la Semaine de la Critique 2011, où il nous avait laissé une impression vaporeuse, Sauna On Moon de Zou Peng revient dans les salles françaises. L’occasion d’une seconde visite, où les charmes envoûtants de la maison close de M. Wu apparaissent finalement de manière plus évidente. Par Victor Lopez.
Vive la Liberté de Choi In-kyu est l'un des rares films coréens tourné en 1946, juste après la libération du pays, qui ait été conservé et restauré. Typique de l'époque, le film traite de la résistance coréenne à l’impérialisme japonais en mêlant le mélodrame à l'action. Les scènes de badinages amoureux côtoient donc des fusillades et des courses-poursuites entre rebelles et policiers. Par Marc L'Helgoualch.
Présenté en avant-première à Paris Cinéma, Le Sommeil d'or de Davy Chou sort en salles le 19 septembre 2012. On ne peut que saluer sa présentation sur grand écran tant le film est à la fois un émouvant documentaire sur une cinématographie perdue (celle du Cambodge des années 60 à 75) et une belle œuvre de cinéma. Par Victor Lopez.
La dix-huitième édition de l’Etrange Festival nous permet de voir enfin 11/25 The Day He Chose His Own Fate du vétéran Wakamatsu Koji. Il nous livre sa version et sa vision du destin hors norme de Mishima Yukio, figure ô combien ambivalente et passionnante. On peut légitimement se demander ce que peut apporter cette évocation de la vie de l’écrivain par rapport au flamboyant Biopic de Paul Schrader. Avec Wakamatsu aux commandes on peut en avoir une petite idée. Par Jérémy Coifman