Pour son premier long métrage, Les Jeux des nuages et de la pluie, le cinéaste d’origine brestoise, Benjamin de Lajarte, se démarque du genre par son ambition dans le récit et la mise en scène. Néanmoins, à l’exception de quelques coups d’éclat, le résultat escompté n’est guère convaincant.
Il est des films dont les titres fleurent bon la bisserie profonde. Difficile en effet, de s'attendre à un chef d'oeuvre face à Million Dollar Crocodile. Le spectateur, en espérant un film de grosse bête mangeuse d'hommes, tout droit venu de la Chine, en aura-t-il pour son argent ? Factoris Films, toujours là pour nous faire découvrir des œuvres surprenantes, nous permet de le découvrir, dans une édition certes dénuée de tout bonus, mais au blu-ray techniquement excellent.
L'arrivée de Ong-Bak sur les écrans français fut un véritable choc, pour les amateurs de cinéma d'action, et même les autres. Le talent martial de Tony Jaa, associé à la folie des cascadeurs thaïlandais, eurent pour résultat d'offrir un spectacle assez inoubliable. TF1 ressort en blu-ray le film suivant de son réalisateur, Prachya Pinkaew, datant de 2005, toujours avec Tony Jaa. L'occasion de voir si, passé la surprise, le spectacle de son artiste martial en pleine action, vaut toujours autant le détour.
Le diptyque Tai Chi/Tai Chi Heros avait grandement marqué et amusé les spectateurs du BIFFF. Wild Side, après avoir distribué l'excellent Tai Chi en début de l'été, revient donc avec cette suite (disponible en coffret avec Tai Chi), l'occasion de se replonger dans ce wu xia pian steampunk empli de références vidéoludiques.
Découvrir un nouveau film de guerre russe est toujours une expérience en soit. Nombre d’entre-eux, en effet, de part leurs thématiques patriotiques, leurs héros sans peur et sans reproche, et leurs vils méchants, ressemblent aux films américains des années 80, quand Hollywood essayait, au cinéma, de gagner la guerre froide. Pourtant, parmi ce cinéma souvent déstabilisant, certains métrages essaient de se démarquer, comme ce War Zone, disponible chez Metropolitan dans une version hélas vierge de tout bonus.
Meni Yaesh avec les voisins de dieu, son premier long métrage, invoque Martin Scorsese ou Spike Lee en décrivant une jeunesse israelienne perdue, entre fanatisme, violence et désir d’évasion.