Après Ip Man : La légende est née (2010), film historique basé sur la vie d’un illustre maître de Wing chun, art martial popularisé à l’écran par Bruce Lee, Herman Yau nous offre l’histoire de Qiu Jin, « la poétesse à l’épée », la Jeanne d’Arc chinoise, révolutionnaire, féministe et déterminée à renverser la dynastie féodale des Qing, avec d’époustouflantes chorégraphies d’arts martiaux. Ne boudez pas votre plaisir. Par Aiko.
C’est la dernière œuvre du chef de file du cinéma tibétain contemporain qui a ouvert le Festival Shadows : Old Dog, une œuvre libre et forte du grand Pema Tseden. Par Victor Lopez.
Existences solitaires, réflexions sur l’identité, violence de l’amour, ambiguïtés sexuelles… Stateless Things réunit toutes les préoccupations précédemment filées dans les courts-métrages de Kim Kyung-mook tout en les incorporant, cette fois-ci, dans un récit (plus ou moins bien) construit et non plus seulement dans une série d’images fortes sans véritable tension dramatique. Mais que l'on ne s'y trompe pas, Stateless Things reste un film contemplatif privilégiant largement l'atmosphère à l'action. Par Clément Pascaud
Classique du cinéma chinois des années 1930, Le Petit Jouet (Xiao Wan Yi) de Sun Yu est représentatif de la mouvance « gauchiste » de Shanghai, proche du Parti communiste et hostile à la présence des étrangers, européens et Japonais. Au-delà du simple divertissement, Le Petit Jouet est un film hautement politique qui met en scène deux des actrices les plus célèbres de l'époque : Ruan Lingyu et Li Lili. Par Marc L'Helgoualc'h.
À l'occasion de son cycle “classiques”, le Festival du Film Coréen à Paris a projeté The Aema Woman, le premier film érotique officiel de Corée du Sud. Véritable carton en 1982 avec plus de 310 000 entrées à Séoul, ce film inspiré par la série Emmanuelle est-il vraiment si érotique ? Par Marc L'Helgoualc'h.
Le Festival du Film Coréen à Paris propose en son sein une section "Classiques" avec cinq films. Parmi ceux-ci figure Madame Freedom (Ja-yu bu-in) de Han Hyeong-mo (1917–1999) qui est l’adaptation d’un roman éponyme de Jeong Bi-seok, énorme succès en 1954 en Corée du Sud. Un long-métrage très controversé à grande valeur historique marquant l'illusion de l’émancipation de la femme sud-coréenne et de ses conséquences dans une société en pleine expansion. Par Julien Thialon.