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Pour sa 7ème édition, le festival Shadows s’affirme avec le documentaire Luo Village : I and Ren Dingqi de Luo Bing. Le cinéaste tente d’extraire la vérité dans son village natal sur la grande famine chinoise (1958-1961) avec une mise en scène habile qui est à la mesure du sujet, sensible et historique, offrant au spectateur un documentaire instructif et touchant. Indispensable.
Tourné peu de temps après les élections de 2010, Return to Burma est un portrait réaliste du retour au pays d’un émigré birman. Pour ses débuts, Midi Z nous offre « le premier film tourné en Birmanie et présenté à un festival international ». Mais faut-il applaudir le courage du réalisateur ou critiquer l’absence de structure narrative ?
La sélection Action Asia du Festival de Deauville recelait quelques perles méritant grandement le coup d’œil, et d'autres beaucoup moins. Après Seediq Bale, À quelle catégorie appartient donc l'autre fresque guerrière présente, War Of The Arrows ? Antartic sortant le film en DVD, il est à présent possible pour tous de découvrir ce film.
Pour sa 7ème édition, le Festival Shadows proposait dans sa section documentaire la diffusion de A village with Two de Zha Xiaoyuan. Une forme maladroite et amateuriste avec néanmoins une réflexion intéressante sur l’évolution de la société chinoise à travers la vie misérable d’un couple d’handicapés.
Troisième film de fiction présenté au Festival Shadows du cinéma indépendant chinois, Sentimental Animal est de loin le plus atypique. Au menu : scènes de réalisme cru, austérité janséniste, éclats symboliques et mise en scène expérimentale. Fascinant. Déroutant. Agaçant. Barbant. C'est selon.
Point final épique et émouvant ! Jusqu’à mon dernier souffle est le chant du cygne de l’illustre Yash Chopra, grand bretteur de la romance indienne, devant l’éternel ! Imparfaite mais saisissante, cette ultime œuvre réserve bien des surprises. Entre tradition et modernisme, Yashji remanie les grands poncifs « bollywoodiens ». L’empreinte aguerrie du metteur en scène étonne par sa fougue et sa fraîcheur. S’il fut en phase avec son temps, il sut aussi le devancer. Yash Chopra bouleverse une dernière fois le cinéma, ses codes, en y alliant nostalgie et innovation. Un épilogue qui sied à une carrière incomparable et montre la voie à une nouvelle génération de cinéastes. Par Marjolaine Gout.