Dissidenz Films poursuit son exploration du jeune cinéma coréen en éditant un coffret Cinémas de Corée du Sud, La réussite a un prix réunissant le tétanisant La Frappe de Yoon Sung-hyung et Suneung de Shin Su-won dans de belles éditions DVD remplies de suppléments éclairants. Terrifiant et brillant portrait du système éducatif coréen réalisé par une ex-enseignante, Suneung dépasse le simple film à charge par ses envolées cosmiques et son regard de travers vers le film de genre.
Dissidenz Films poursuit son exploration du jeune cinéma coréen en éditant un coffret Cinémas de Corée du Sud, La réussite a un prix réunissant le tétanisant La Frappe de Yoon Sung-hyung et Suneung de Shin Su-won dans de belles éditions DVD remplies de suppléments éclairants (courts-métrages, entretien). Retour sur notre rencontre avec la réalisatrice Shin Su-won,afin d’accompagner cette sortie événementielle.
Soda Kazuhiro s’est déplacé à Paris pour présenter son diptyque documentaire Campaign (2007) et Campaign 2 (2013), projetés à l’occasion du Festival Kinotayo. Ces deux documentaires ont pour personnage principal Yamauchi Kazuhiko, un novice en politique, qui se présente à deux reprises à des élections municipales. Son parcours est pour le moins étonnant et donne une vision à la fois ridicule et inquiétante de la politique japonaise.
En compétition au Festival Kinotayo, FORMA est le premier film de Sakamoto Ayumi : un drame à la mise en scène qui rappelle Michael Haneke et Abbas Kiarostami, déjà récompensé par le prix Fipresci à la 64è Berlinale et par le prix du meilleur film japonais au Festival international du film de Tokyo 2013. Un film très recommandable.
En attendant sa sortie en janvier en France, critique du dernier né des Studios Ghibli à voir en décembre aux festivals Carrefour de l'animation du Forum des Images et Kinotayo à la Maison de la Culture du Japon de Paris : Souvenirs de Marnie de Yonebayashi Hiromasa.
À l'occasion de la ressortie en Blu-ray de Détective Bureau 2-3, La Jeunesse de la bête et La Marque du tueur, East Asia revient sur la carrière de Suzuki Seijun. Réalisateur phare de la Nikkatsu des sixties, considéré comme culte par Jarmusch ou Tarantino, sa carrière n'a pourtant pas été une partie de plaisir.