Une belle romance vient symboliser le rapprochement entre le Japon et le Vietnam dans Memories of Whale Island, premier long-métrage de Makino Yuji présenté au Festival d'Okinawa.
Le 16 mai est arrivé en salles 14 Pommes, le nouveau film de Midi Z (Adieu Mandalay). Dans ce documentaire, le réalisateur taïwanais d'origine birmane nous emmène dans son pays d'origine pour nous introduire à la vie des moines bouddhistes qui n'échappe pas aux évolutions de la société.
Les Éternels semble conclure en cycle pour Jia Zhang-ke. Il nous offre une œuvre qui pourrait contenir toutes les autres si nous nous laissons bercer par sa quête poétique qui n’est pas une quête de sens, mais de sensations. Le dernier film du cinéaste chinois ressemble à ses deux précédents, mais pourtant l’œuvre n’a pas la même résonance. Dans le mouvement circulaire qui berce le monde, le cinéma de Jia Zhang-ke a finalement fait un tour complet. Et c’est là que repose la beauté, voire la pureté du titre internationale : Ash is the Purest White.
When A Wolf Falls in Love with a Sheep est le second long-métrage de fiction du réalisateur taïwanais, Hou Chi-jan. Il nous dépeint une histoire d’amour contemporaine à travers le portrait d’une jeunesse désœuvrée.
C'est Une Affaire de famille qui remporte la Palme d'Or du 71ème Festival de Cannes. Retour sur le film de Kore-eda Hirokazu avec Gaël Martin de Cinematraque !
Jafar Panahi, le plus cinéphile des VPC revient sur la Croisette et une nouvelle fois, il nous embarque pour creuser les méandres de l’Iran interdit. Toujours assigné à résidence, et sous le coup d’un possible emprisonnement, le réalisateur perse continue de troller les autorités islamiques. Bien qu’interdit d’exercer son métier de cinéaste, Panahi n’en finit pas de faire des films. C’est tout le paradoxe du cinéma, les contraintes sont rarement un frein pour la créativité, elles peuvent même participer à libérer cette dernière. On pourrait presque remercier les gardiens de la révolution de foutre des bâtons dans les roues de la caisse à Jafar. À l’instar de son maître, Abbas Kiarostami, le cinéaste contourne la censure en utilisant sa voiture pour raconter des histoires et faire exploser les frontières de son assignation à résidence.