Pour son deuxième long-métrage Default, Choi Kook-hee revient sur la crise monétaire de 1997 en Corée dans une reconstitution minutieuse et incisive de ses origines, sa gestion et enfin ses conséquences sur le pays. Présenté dans la section Paysage du Festival du Film Coréen à Paris, Default est une charge frontale sur l'irresponsabilité des puissants.
La 14ème édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a débuté ce mardi 30 octobre 2019 et proposera une riche sélection de films tout au long de la semaine. C'est la comédie d'action Exit de Lee Sang-geun qui a ouvert les festivités. Rires et vertige étaient au rendez-vous !
Après une excursion américaine peu glorieuse et une collaboration oubliable avec Arnold Schwarzenegger (Le Dernier Rempart – 2013), Kim Jee-woon est revenu dans son pays natal en 2016 avec The Age of Shadows que le Festival du Film Coréen à Paris remet à l'honneur à l'occasion de la venue du réalisateur et de Song Kang-ho à Paris.
On continue notre tour du catalogue de la Korean Film Archive, en vous proposant les critiques des meilleurs films de la cinémathèque coréenne. Restauré en 2017, A Day Off de Lee Man-hee est un sommet du drame social coréen des années 60, décennie du marasme économique.
Au bout du monde, nouveau long-métrage de Kurosawa Kiyoshi, qui arrive en salles aujourd'hui, est l’un des plus beaux films du cinéaste, et une invitation délicate à partager la déambulation d’une grande amoureuse.
Nous poursuivons notre voyage dans le catalogue de la Korean Film Archive, qui met à disposition gratuitement et légalement pléthores de films coréens classiques sur les internets. En 1955, à peine deux ans après la «fin» de la Guerre de Corée, le sud-coréen Lee Kang-cheon réalisait Piagol, un film brutal, mécontentant toutes les idéologies.