La Maison de la culture du Japon consacre une rétrospective intégrale de l’œuvre de Somai Shinji. Retour P.P. Rider, un des films les plus singuliers et libres du réalisateur avec ce road-movie imprévisible.
Alors que la nouvelle édition du Festival de Cannes approche, on se replonge avec délice dans le dernier film de Park Chan-wook, qui date de 2022 : Decision to Leave, disponible sur MUBI.
Assault! Jack the Ripper d’Hasebe Yasuharu est un titre qu’il n’est pas rare de croiser ici et là dès lors que l’on s’intéresse au cinéma japonais érotique des années 60-70s ou bien au cinéma japonais hors des sentiers battus. Il était pourtant bien plus difficile de se le procurer jusqu’ici. Avec sa ressortie récente chez 88 films chez nos voisins britanniques, et une sortie française à venir chez Le Chat qui fume, il nous est maintenant possible de découvrir, dans les meilleures conditions, ce roman-porno si atypique.
Phénomène du Nouvel An chinois de 2025, Ne Zha 2 est l'histoire d'un film d'animation chinois devenu l'un des plus grands succès du cinéma à l'échelle mondiale, talonnant ou dépassant des James Cameron, des Star Wars, des Pixar et des Marvel à partir du seul marché national chinois. Mais derrière la folie de ces chiffres du box-office qui ne devrait intéresser que les actionnaires, se cache un blockbuster fou furieux, d'une extrême générosité, capable de faire rire et passionner autant les plus jeunes que les adultes en quête d'un spectacle grandiose sur grand écran. Et c'est bien cela le principal.
Quelque part entre Whiplash, The Menu et Parasite, le tout dernier film du cinéaste Sitisiri Mongkolsiri sur Netflix, sobrement intitulé Hunger, s'aventure dans le monde impitoyable de la haute gastronomie et devient l'un des plus gros succès thaïlandais de la plateforme.
Après une apparition au Festival de Berlin en 2024, le premier long-métrage de Qiu Yang, Some Rain Must Fall, fait une incursion discrète en salles, au Cinéma du Panthéon à Paris, depuis le 26 mars 2025. Réalisateur de plusieurs courts-métrages stimulants dans les années 2010, le jeune artiste chinois s'inscrit dans le cinéma d'auteur de sa génération à travers une œuvre sèche et sombre, dans laquelle son héroïne révèle peu à peu la lumière en elle derrière son visage épuisé.