Anatahan où quand un génie hollywoodien s'épanouit dans une production indépendante japonaise. Josef von Sternberg signe un film à la fois détonant et emblématique de son œuvre qui ressort en salles, en copie restaurée, le 5 septembre, dans le cadre de Japonismes 2018.
Forte de son expérience dans les séries d’animation (K-ON, Tamako Market) et des longs-métrages qui en découlent, Yamada Naoko nous offre une nouvelle adaptation, cette fois de Oima Yoshitoki (Mardock Scramble) avec Silent Voice qui sort aujourd'hui en salles. La jeune réalisatrice se démarque par un traitement singulier des tourments adolescents et nous dresse un portrait de la jeunesse japonaise.
Fait divers ayant secoué la sphère policière des années 80 en France, le meurtre puis les actes de cannibalisme commis par Sagawa Issei ont marqué les esprits. Non seulement parce que le coupable a commis le pire des crimes sur sa victime, mais aussi parce que son cas a été sur-médiatisé, et ce jusqu'à chez lui au Japon où il a vécu une existence assez surprenante, entre célébrité et déchéance. Et c'est d'ailleurs au Japon que les réalisateurs Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor l'ont retrouvé pour réaliser ce documentaire intitulé Caniba, qui sort en salles aujourd'hui.
Après La Femme insecte et La Ballade de Narayama, les ressorties en salles en version restaurée d'Imamura se poursuivent avec ce beau conte primitif, Le Profond désir des dieux.
La ressortie ce 8 août grâce à Carlotta du quatrième des sept films du regretté Edward Yang, A Brighter Summer Day, restauré dans sa version intégrale de presque quatre heures, est l’occasion idéale de se rappeler la virtuosité rare, sans emphase de son cinéma.
Detective Dee 2 nous offrait des images folles à travers une virtuosité rare et une générosité dont seul le cinéaste hongkongais a le secret. Dans le troisième volet de la saga, Tsui Hark, après une escape dans l’univers de Stephen Chow, intègre dans son maelstrom cinétique une réflexion sur le pouvoir des images et la croyance. Donc sur le cinéma.