Dernièrement, l'éditeur Spectrum Films a proposé au cinéphile de redécouvrir en vidéo The Storm Riders, renouveau énergique du wu xia pian de la fin des années 90 à Hong Kong. Mais bonne surprise, le film en question est accompagné, sur un deuxième disque, de A Man called hero ; son film jumeau en quelques sorte, qui entendait bien capitaliser sur le succès de The Storm Riders.
Chaque année, dans la mêlée des super-productions coréennes qui parviennent à nos écrans, certaines se remarquent plus que d'autres. The Killer - Mission : Save the Girl de Choi Jae-hoon est de cette trempe et offre un spectacle aussi survolté que galvanisant à partir d'un postulat de départ usé jusqu'à la corde : le tueur à gages reprenant malgré lui du service et détruisant tout sur son passage. En Blu-ray chez Kinovista.
Spectrum Films sort en édition Blu-ray le diptyque policier Lee Rock 1 et 2 de Lawrence Ah Mon, fleuron de la fresque criminelle historique en vogue dans le cinéma de Hong Kong des années 90. On s’attarde sur le deuxième volet, qui montre l’apogée et la chute de cette figure controversée.
Le Chat qui fume sort un superbe coffret réunissant les six films de la saga La Femme scorpion, fleuron du cinéma d’exploitation japonais des années 70. On s'attarde sur La Tanière de la bête, troisième volet retrouvant la flamme de la sororité féminine dans un univers machiste oppressant.
Devenu au fil des années un film culte du cinéma asiatique, rayon divertissement, The Storm Riders a désormais les honneurs d'une réédition en Blu-ray chez Spectrum Films. C'est l'occasion de revenir sur cet OVNI cinématographique, qui méritait bien une redécouverte, près de 25 ans après sa sortie en salles.
Cinquième long-métrage du coffret Mike De Leon paru chez Carlotta Films, Le Paradis ne se partage pas sorti en 1985 fait office d’exception à la règle dans ce panorama, jusqu’ici sans faute, du réalisateur. Après des films tous plus fous esthétiquement que fortement politiques, il retourne à une forme plus tranquille et classique de mélodrame. Mais à l’inverse de C’était un rêve, il n’arrive jamais à faire de son film plus qu’un mélo sans surprise et très peu intéressant.