Le diptyque Tai Chi/Tai Chi Heros avait grandement marqué et amusé les spectateurs du BIFFF. Wild Side, après avoir distribué l'excellent Tai Chi en début de l'été, revient donc avec cette suite (disponible en coffret avec Tai Chi), l'occasion de se replonger dans ce wu xia pian steampunk empli de références vidéoludiques.
Découvrir un nouveau film de guerre russe est toujours une expérience en soit. Nombre d’entre-eux, en effet, de part leurs thématiques patriotiques, leurs héros sans peur et sans reproche, et leurs vils méchants, ressemblent aux films américains des années 80, quand Hollywood essayait, au cinéma, de gagner la guerre froide. Pourtant, parmi ce cinéma souvent déstabilisant, certains métrages essaient de se démarquer, comme ce War Zone, disponible chez Metropolitan dans une version hélas vierge de tout bonus.
Meni Yaesh avec les voisins de dieu, son premier long métrage, invoque Martin Scorsese ou Spike Lee en décrivant une jeunesse israelienne perdue, entre fanatisme, violence et désir d’évasion.
Sono Sion, réalisateur considéré comme punk pour ses films extrêmes, revient avec The Land Of Hope, œuvre effroyablement d'actualité, après un Himizu qui avait déjà marqué les spectateurs par un propos virulent dissimulé derrière une réalisation plus posée. The Land Of Hope, après une sortie cinéma un peu confidentielle, arrive en DVD grâce à Metropolitan.
Il est des expériences dont on ne sort pas totalement indemne. Visionner The Act of Killing en fait partie. Réalisé par l’Américain Joshua Oppenheimer et produit par l’immense Werner Herzog, cet ovni cinématographique, mi-documentaire mi-fiction, qui suit la trace d’anciens tortionnaires indonésiens, saura bousculer vos neurones et mettre à mal vos convictions les plus profondes. Par Lvi.
L’avant-première de Wrong Cops, nouveau long-métrage de Quentin Dupieux (Mr Oizo derrière les platines) est sans conteste l’un des événements majeurs de l’Étrange Festival. Pas de grand dépaysement pour les connaisseurs de Dupieux. Wrong Cops poursuit l’exploration absurde et décalée du réalisateur dans un monde beckettien - avec musique électronique, arnaques, crimes et botanique (de l’herbe pour être précis). Chronique à lire en écoutant les derniers EP’s de Mr Oizo. Par Marc L’Helgoualc’h.