Pour bien commencer l’année, East Asia vous présente son Top 10 2014, dominé par ce qui semble être le chant du cygne des Studios Ghibli, présent à travers les chefs-d’œuvre de Takahata (son dernier film est premier de notre classement haut la main) et Miyazaki, mais aussi le très beau documentaire de Sunada Mami sur la production des deux films. Pour le reste, on retrouve des noms connus célébrés dans nos pages tout au long de l’année : Tsai Ming Liang, Hong Sang-soo, Nuri Bilge Ceylian, une belle place au cinéma de genre avec The raid 2, Ugly ou Detective Dee II, tous sortis en salles et deux jeunes espoirs issus de cinématographies émergentes : le kazakh Emir Baigazin (Leçon d’harmonie) et le philippin Eduardo Roy Jr. (Quick Change). De quoi tempérer l’impression d’une année morose pour le cinéma asiatique qui semblait pourtant dominer de festivals en festivals en 2014 et surtout alimenter le débat lors de notre Podcast spécial 2014, à écouter ici après avoir découvert le TOP 10 de la rédaction et celui de chaque rédacteur ci-dessous.
Dissidenz Films poursuit son exploration du jeune cinéma coréen en éditant un coffret Cinémas de Corée du Sud, La réussite a un prix réunissant le tétanisant La Frappe de Yoon Sung-hyung et Suneung de Shin Su-won dans de belles éditions DVD remplies de suppléments éclairants (courts-métrages, entretien). Retour sur notre rencontre avec la réalisatrice Shin Su-won,afin d’accompagner cette sortie événementielle.
À l'occasion de la ressortie en Blu-ray de Détective Bureau 2-3, La Jeunesse de la bête et La Marque du tueur, East Asia revient sur la carrière de Suzuki Seijun. Réalisateur phare de la Nikkatsu des sixties, considéré comme culte par Jarmusch ou Tarantino, sa carrière n'a pourtant pas été une partie de plaisir.
Plus de trois semaines après la clôture du Festival du Film Coréen à Paris, le temps de digérer la vingtaine de long-métrages avalée pour l'occasion, voici le bilan de ce plutôt bon cru 2014.
Après John Carpenter, c'est au tour de Kurosawa Kiyoshi de faire l'objet d'une rétrospective en deux faces à Belfort, du 22 au 30 novembre.
Miyazaki, Oshii, Rintaro, Otomo … Des auteurs majeurs de l’animation japonaise, dotés d’un univers et de thématiques forts et personnels qui s’imposèrent progressivement au Japon puis à une reconnaissance mondiale. En l’espace de quatre films, Satoshi Kon était devenu l’égal en tout point de ces icônes vivantes et alors que sa carrière s’apprêtait à emprunter un nouveau cycle passionnant, le sort (soit, pour être plus précis, un cancer foudroyant ne lui laissant aucune chance) en a décidé autrement. Portrait à l'occasion de l’intégrale Satoshi Kon proposée par le 29ème Festival EntreVues de Belfort, qui se déroule du 22 au 30 Novembre.