Dissidenz Films poursuit son exploration du jeune cinéma coréen en éditant un coffret Cinémas de Corée du Sud, La réussite a un prix réunissant le tétanisant La Frappe de Yoon Sung-hyung et Suneung de Shin Su-won dans de belles éditions DVD remplies de suppléments éclairants (courts-métrages, entretien). Retour sur notre rencontre avec la réalisatrice Shin Su-won,afin d’accompagner cette sortie événementielle.
Cela fait maintenant plus d’un an que les festivaliers du monde entier (dont Martin Scorsese, qui lui a décerné L’Étoile d’or au Festival international du film de Marrakech 2013) chantent les louages de A Cappella, premier film âpre et sensible de Lee Su-jin que le public français peut enfin découvrir en salles à partir du 19 novembre.
Alors qu’il venait recevoir son troisième prix lors du Festival du Film asiatique de Deauvile (lire ici), Lee Su-jin semblait presque gêné d’une telle reconnaissance, et arrivait rapidement à cours de mots lors de ses discours un peu balbutiants. On imaginait alors le cinéaste en jeune homme timide et impressionné par les projecteurs et la mise en lumière de sa personne. C’est tout le contraire du sentiment que nous a laissé le réalisateur que nous avons longuement rencontré quelques jours avant la sortie française d’A Cappella. S’il avoue dans un premier temps ne pas aimer parler de lui, il s’avère être autrement décidé, sûr de lui et confiant lorsqu’il parle de son travail et qu’il s’agit d’expliquer ses choix de mise en scène ou de sujets, qu’il expose et approfondi avec précision et passion. Interview !
Bonjour à toutes et à tous et bienvenus sur East Asia pour notre 18ème Podcast dominé par le cinéma coréen et les sorties cinéma de novembre en compagnie de Nicolas Lemerle, de Justin Kwedi, de Marc L'Helgoualch, de Jérémy Coifman, Yannik Vanesse et de Victor Lopez.
Il y a parfois des bonnes surprises qui arrivent sans crier gare. De la part de Doug Liman, réalisateur des peu mémorables Jumper ou Mr et Ms Smith dont le seul coup d’éclat était jusqu’à présent un Bourne Identity, auquel il manquait la nervosité qu’allait imposer Paul Greengrass à la saga, on n’attendait pas grand-chose. Son dernier film, Edge Of Tomorrow est pourtant le blockbuster le plus réjouissant, innovant et intelligent de l’année. À l’occasion de sa sortie en vidéo le 22 octobre, retour sur une réussite qui doit beaucoup au roman qu’il adapte : le japonais All You Need Is Kill de Sakurazaka Hiroshi, disponible chez Kazé accompagné de sa version manga dessinée par l’excellent Obata Takeshi (Death Note).
Premier film remarqué à Cannes (sélection Un Certain Regard), A Girl At My Door de July Jung arrive en salles quelques jours après son avant-première au FFCP. L’occasion de revenir sur un film solide prenant à bras le corps des sujets sociétaux tabou, mais témoignant également d’une forme de standardisation d’un certain cinéma d’auteur coréen.