En 2013, le Far East Film Festival d'Udine en Italie rend hommage à King Hu et publie un ouvrage baptisé King Hu in his own words. La publication, menée par le directeur de la Hong Kong International Film Festival Society, Roger Garcia, a pour vocation de traduire en anglais les dires de King Hu, qu'il a laissés lors de conférences ou qu'il a écrit pour divers journaux et revues. En ce début de 2021, Spectrum Films traduit le livre en français, sous le sobre titre King Hu, pour son coffret dédié au metteur en scène chinois. Voici la troisième et dernière chronique concernant cette édition collector, après les critiques des films Raining in the Mountain et All the King's Men qui la composent.
Premier film de sa réalisatrice, qui a commencé a filmé sa famille en 1998, Small Talk nous emmène dans la complexité des relations entre les êtres. Sorti en 2016, ce documentaire de Huang Hui-chen a tourné en festivals, mais demeure non diffusé sous nos latitudes.
Dernière pièce de la « carte blanche thaï » sur la plateforme Henri de la Cinémathèque française, Dark Heaven (Sawan mued en version originale) de Rattana Pestonji est un film en tous points unique pour les cinéphiles thaïlandais. Long-métrage en 35 mm et en couleurs de 1958, créé par un metteur en scène voulant faire évoluer le cinéma thaïlandais et interprété par un chanteur populaire et une reine de beauté dont les apparitions au cinéma sont rares, le film est une chaleureuse comédie musicale féministe et antimilitariste.
Ayka de Sergueï Dvortsevoï s'est vu décoré du prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2018, pour la prestation de l'actrice Samal Yeslyamova. Ce film, qui narre l'enfer d'une femme kirghize en situation irrégulière dans un Moscou glacé, est disponible sur arte.tv.
Grâce à la plateforme Henri de La Cinémathèque française et la « carte blanche thaïe », nous pouvons redécouvrir des œuvres anciennes du cinéma thaïlandais, en courts et longs-métrages. Place à It’s All Because of a Katoey ou Katoey pen het, une comédie de 12 minutes produite en 1954.
Grâce à la plateforme Henri de la Cinémathèque française et la « carte blanche thaï », nous pouvons voir des films rares et anciens du cinéma thaïlandais en version restaurée. Place à The Ghoul ou Prai Takian, un court-métrage muet horrifique à l’auteur anonyme de 1940, typique des pré-programmes de séances cinéma de cette époque. […]