En accord avec la volonté d'élargir la sélection aux cinématographies sinophones extracontinentales cette année, le Festival Allers-Retours projette un film taïwanais-singapourien pour accompagner sa cérémonie de clôture. En garde de Nelicia Low, ou Pierce sous son titre international, prend l'escrime comme socle d'un thriller psychologique acerbe et tranchant où les démons enfouis d'une famille s'emparent du sabre sur la piste. Une sortie en salles est attendue dans le courant de l'année chez Outplay Films.
Un film plus léger s'est invité sur les écrans du Festival Allers-Retours 2025, après plusieurs drames formidables mais assourdissants. Cette pause ludique dans la sélection, nous la devons à la jeune réalisatrice Chen Yusha qui fait de son premier long-métrage, Frankenfish by the River, un joli manifeste de rêverie sentimentale sur les doutes et les angoisses de la jeunesse.
Parmi les plus beaux films de la sélection 2025 du Festival Allers-Retours, le premier long-métrage de Yang Suiyi fait montre d'une résilience et d'une maturité impressionnantes pour son (très) jeune âge. Karst propose une incursion en toute simplicité dans les montagnes de la province de Guizhou et invite à la contemplation d'un quotidien qui se reflète dans chaque effort, chaque geste, chaque parole de cet environnement. Pour rappel, nous nous sommes entretenus avec le réalisateur qui a accepté de nous confier ses intentions.
Au programme de la 7e édition du Festival Allers-Retours, le documentaire After the Snowmelt de Lo Yi-shan cultive le deuil au travers d’images si personnelles, désarmantes et introspectives que l’on se sentirait presque coupable de les regarder. Partager Suivre
Comme chaque année, les équipes du Festival Allers-Retours sont parvenues à dégoter un film chinois contemporain en noir et blanc, jusqu'ici tous très différents les uns des autres. Ce long-métrage de Yan Xiaolin, joliment intitulé Carp Leaping Over the Dragon's Gate ne fait pas exception et suggère avec sensibilité la relation conflictuelle entre une mère et sa fille aux portes de l'examen d'entrée à l'université.
Entre Limbo et City of Darkness, un autre bijou de Soi Cheang produit par la Milkyway, Mad Fate, s’aventure plus que jamais dans les bas-fonds de Hong Kong et la noirceur de l’âme humaine. Un thriller sordide à fleur de peau qui confirme le regain de force du cinéma d’auteur hongkongais de ces dernières années. […]