Par Belenos, Anurag Kashyap est de retour et cette fois-ci avec un film de divertissement pour les masses ! Enfin c’est vite dit. Il nous gratifie d’un chef-d’œuvre en renouant avec le crime. Autant dire que ce registre lui sied à merveille. Il « s’assagit » et nous sert un film somme en y reprenant ses obsessions. Musiques décalées, gouaille intemporelle, humour noir, volutes de fumée hallucinogène, violence exacerbée, plans soignés…l e Kashyap nouveau est arrivé. Ca tombe bien, le temps se prête pour piquer une tête dans un bain de sang !!! Par Marjolaine Goût.
Point final épique et émouvant ! Jusqu’à mon dernier souffle est le chant du cygne de l’illustre Yash Chopra, grand bretteur de la romance indienne, devant l’éternel ! Imparfaite mais saisissante, cette ultime œuvre réserve bien des surprises. Entre tradition et modernisme, Yashji remanie les grands poncifs « bollywoodiens ». L’empreinte aguerrie du metteur en scène étonne par sa fougue et sa fraîcheur. S’il fut en phase avec son temps, il sut aussi le devancer. Yash Chopra bouleverse une dernière fois le cinéma, ses codes, en y alliant nostalgie et innovation. Un épilogue qui sied à une carrière incomparable et montre la voie à une nouvelle génération de cinéastes. Par Marjolaine Gout.
Les pâturages suisses sont en bernes ! Ses alpages fabuleux, où les amoureux transis gambadaient avec insouciance, ont fait place à un paysage nébuleux. L’arpenteur de ces lieux, qui y enracina moult fois le trépied de sa caméra, vient de quitter le monde terrestre et de devenir un mythe céleste. Producteur-réalisateur aux services du cinéma hindi, Yash Chopra vient de rendre l’âme des suites d’une piqûre de moustique. Comme quoi, être l’atout de cœur du cinéma indien n’immunise guère face à l’as de pique ! Ainsi, une infection virale, la dengue, l’a emporté ce dimanche 21 octobre 2012 à 80 ans. Yash Chopra laisse dans son sillage une vie fructueuse, un film posthume et sa trace inaltérable sur le 7ème art hindi. Par Marjolaine Gout.
Le 21 novembre 2012, Yash Chopra sera de retour ! L’illusionniste du cinéma hindi, exacerbant passions et émotions, irradiera nos salles obscures grâce au concours d’Aanna Films. La société de distribution française, spécialisée dans les films indiens, marque un grand coup en annonçant la sortie de Jusqu’à mon dernier souffle (Jab Tak Hai Jaan). Par Marjolaine Gout.
Fantôme inflexible, le temps disperse poussière et efface souvenirs. Les hommes trépassent tandis que certaines œuvres subsistent. Avec une sensibilité à fleur de pellicule, Pyaasa (L’Assoiffé) s’immortalise comme l’un des colosses de l’histoire du cinéma. Et c’est peu dire ! Né sous les étoiles propices de l’an de grâce 1957, correspondant à l’âge d’or du 7ème art hindi, cette tragédie sociale éclipse ses rivales cinématographiques. Pyaasa, œuvre multiforme, s’incarne, a priori, sous les atours d’une adaptation du Srikanta. Si l’ombre du romancier de Devdas plane sur ce film, Guru Dutt nous réserve moult surprises. Aux rênes de ce projet, qu’il produit, réalise et interprète, il hisse le cinéma vers des sommets. L’Everest, l’Olympus Mons, de la bobine indienne, le voici avec ce chef-d’œuvre intemporel ! Par Marjolaine Gout.
Oyez, oyez, bonnes gens ! Carlotta exhume pas un, mais deux chefs-d’œuvre du panthéon hindi ! Nulle goule indienne au programme ! Des griffes des restaurateurs ressuscitent deux joyaux de la couronne du Gange. Ruez-vous sur ce reliquaire d’exception recélant l’aura d’un des grands maîtres du 7ème art : Guru Dutt, le magnifique. En guise de prélude initiatique, nous vous conseillons d’entamer par Le Maître, La Maîtresse et L’Esclave, puis d’enchaîner par le graal : L’Assoiffé ! Vos carotides palpiteront avec allégresse devant ces merveilles d’un autre temps, votre poil se revitalisera, vos pupilles se dilateront. Non, sérieusement, dithyrambique, on ne peut que l’être devant ces films intemporels et ressurgissant du passé avec force ! Par Marjolaine Gout.