Imprévisible, facétieux, Eega appose sa patte dans la biosphère des comédies indiennes. Une apothéose humoristique !
Avec un titre tel que Biriyani, l’on pouvait s’attendre à un banquet, aux effluves de girofle, cardamome, cannelle et curcuma, digne d’une cornucopia Rabelaisienne. Mais force est de constater, que ce met n’est servi que tardivement dans ce long-métrage et s’avère tenir un dessein atypique ! Ce plat indien, mêlant riz, épices et agrémenté de viande, volaille, œuf, poisson ou légumes, se caparaçonne ici sous les atours d’un alléchant MacGuffin. Si le gourmet ne trouvera point de quoi repaître son appétence pour la bonne chère, le cinéphile, quant à lui, savourera ce thriller ô combien rigolboche et palpitant.
Avec délicatesse et un zeste d’humour, The Lunchbox fait vibrer une corde sensible universelle, celle des émotions ! Nous guidant dans un dédale de sentiments, le charme de ce film, opère via une correspondance épistolaire et gustative. Par le biais de ce subterfuge, les protagonistes, ternes et figés, se révèlent et retrouvent goût à la vie. C’est à Paris, dans l’antre de Happiness Distribution, que nous avions rendez-vous, afin de converser sur ce conte, aiguisant papilles et titillant rétines, avec l’interprète féminine, Nimrat Kaur et l’auteur, réalisateur, Ritesh Batra.
Cannes arrive dans 8 jours ! Et une de ses bonnes nouvelles, c'est le retour d'Anurag Kashyap, qui après avoir explosé la croisette avec les 5 heures monumentales de Gangs of Wasseypur l'an passé, revient avec Ugly. Avant de découvrir son nouveau film à La quinzaine des réalisateurs, retour sur son précédent, qui, bonne nouvelle sort en DVD le 4 juin, dans un coffret regroupant les deux parties. Par Marjolaine Gout.
Du 15 au 26 mai, la promenade de la Croisette verra débarquer sur ses plages une peuplade de festivaliers. Venus des quatre coins des océans, ils tenteront envers et contre tout de braver la jungle cannoise. Relèveront-ils le défi séculaire de piétiner sans trébucher les 60 mètres de tapis, tout en étant aveuglés par le crépitement des flashs ? Graviront-ils avec succès l’ascension périlleuse des 24 marches du Palais des Festivals ? L’avenir nous le dévoilera sous peu.