Triste nouvelle... L'actrice indienne Sridevi, divinité de la pellicule, a expiré son dernier souffle le 24 février 2018.
Paris Images Cinéma – L’industrie du rêve nous offre le jeudi 26 janvier la projection de Jusqu’à mon dernier souffle, le chant du cygne de l’illustre Yash Chopra, grand bretteur de la romance indienne devant l’éternel. L'occasion idéale de revenir sur sa carrière !
Imprévisible, facétieux, Eega appose sa patte dans la biosphère des comédies indiennes. Une apothéose humoristique qui sera diffusé dans le cadre de l'édition 2014 du Brussels International Fantastic Films Festival ! La cuvée 2016 du festival proposant le nouveau film du réalisateur, Baahubali the beginning, l'occasion de revenir sur Eega était idéale.
Une quête optimiste rattrapée par la cruauté de la réalité ! Richie Mehta retourne sur la terre de ses ancêtres pour y réaliser un film néo-réaliste implacable : Un Taken aux accents de cinéma vérité balayé de Liam Neeson !
Il n’est guère aisé de défricher des films proposant une identité propre et divergeant des codes cinématographiques. Michel Spinosa a réussi ce tour de force avec Son épouse. Un film transcendant les genres et cultures qui a l’audace de nous oxygéner de la vague de formalisme asphyxiant les productions actuelles. Loin des drames et comédies embourgeoisés, Michel Spinosa exorcise le cinéma français de ses démons numériques. Après Anna M., il s'immerge dans la thématique de la possession sur fond de deuil et pérégrine jusqu’en Inde pour conter celle-ci. Dans les eaux du Golfe du Bengale, le corps de Catherine (Charlotte Gainsbourg) est repêché. Mais, passé à travers les mailles du filet, son esprit semble tarauder une jeune tamoule (Janagi). A des lieux de ce drame, retranché dans la quiétude hivernale de l'hexagone, Joseph (Yvan Attal) apprend la mort de son épouse. Viscéral et haletant, son épouse se matérialise en une brise stupéfiante ! A l’occasion de la sortie en dvd de Son épouse, nous nous sommes entretenus avec Michel Spinosa, l’occasion rêvée de revenir sur cet intriguant métrage !
L’adaptation reste un exercice délicat lorsque le métrage en question est estampillé « Made in India », pays où le remake est roi ! Transposer London to Brighton en langue tamoule pouvait laisser présager d’un éhonté plagiat. Or, si Balaji K Kumar y extrait la pulpe de son thriller, il en ourdit une poursuite dédaléenne et hypnotique, écharpant une société patriarcale gangrenée par des bas instincts. Un voyage viscéral au tréfonds de la vilenie humaine !