La troisième édition du Festival Asian Connection qui s’est déroulée pour la première fois exclusivement en ligne du 8 au 14 octobre proposait sept films asiatiques inédits en France. Une sélection éclectique aux thématiques variées et singulières privilégiant les nouveaux réalisateurs, du Japon à l’Irak en passant par la Corée du Sud, l’Inde et l’Iran : un bon moyen de déceler les nouveaux talents. East Asia ne pouvait décemment pas passer à côté de cet événement dont on vous livre le compte-rendu globalement satisfaisant ! Par Marc L'Helgoualc'h
Projeté à l’occasion du Festival du cinéma indépendant chinois Shadows, Black and White Photo est le premier long métrage de fiction de Shu Haolun (舒浩仑). Un film réussi sur l’adolescence et les premières amours dans le Shanghai aujourd’hui disparu de la fin des années 80. Par Marc L'Helgoualc'h.
Classique du cinéma chinois des années 1930, Le Petit Jouet (Xiao Wan Yi) de Sun Yu est représentatif de la mouvance « gauchiste » de Shanghai, proche du Parti communiste et hostile à la présence des étrangers, européens et Japonais. Au-delà du simple divertissement, Le Petit Jouet est un film hautement politique qui met en scène deux des actrices les plus célèbres de l'époque : Ruan Lingyu et Li Lili. Par Marc L'Helgoualc'h.
À l'occasion de son cycle “classiques”, le Festival du Film Coréen à Paris a projeté The Aema Woman, le premier film érotique officiel de Corée du Sud. Véritable carton en 1982 avec plus de 310 000 entrées à Séoul, ce film inspiré par la série Emmanuelle est-il vraiment si érotique ? Par Marc L'Helgoualc'h.
La sortie DVD du film indonésien The Raid jouit d’une promotion dithyrambique virant au gag : « le plus grand film d’action de tous les temps », nous proclame avec mesure les très nombreuses affiches 4 x 3. La jaquette du DVD cite les éloges dressés à la fois par Paris Match, Télérama et les Inrockuptibles. Intriguant. The Raid tient-il ses promesses ? Par Marc L'Helgoualc'h.
Grand succès de l’année 2012 avec près de 4,7 millions d’entrées en Corée du Sud, ce film de Yun Jong-bin a été qualifié par un journaliste du Time comme « le film de gangster coréen dont serait fier Martin Scorsese ». Nameless Gangster est-il le Goodfellas du pays du matin calme ? Par Marc L’Helgoualc’h.