À l'occasion de son cycle “classiques”, le Festival du Film Coréen à Paris a projeté The Aema Woman, le premier film érotique officiel de Corée du Sud. Véritable carton en 1982 avec plus de 310 000 entrées à Séoul, ce film inspiré par la série Emmanuelle est-il vraiment si érotique ? Par Marc L'Helgoualc'h.
La sortie DVD du film indonésien The Raid jouit d’une promotion dithyrambique virant au gag : « le plus grand film d’action de tous les temps », nous proclame avec mesure les très nombreuses affiches 4 x 3. La jaquette du DVD cite les éloges dressés à la fois par Paris Match, Télérama et les Inrockuptibles. Intriguant. The Raid tient-il ses promesses ? Par Marc L'Helgoualc'h.
Grand succès de l’année 2012 avec près de 4,7 millions d’entrées en Corée du Sud, ce film de Yun Jong-bin a été qualifié par un journaliste du Time comme « le film de gangster coréen dont serait fier Martin Scorsese ». Nameless Gangster est-il le Goodfellas du pays du matin calme ? Par Marc L’Helgoualc’h.
Cette année, le Festival du Film Coréen à Paris consacre sa section « classiques » à des films scandaleux teintés de sexe. C’est l’occasion de (re)découvrir An Empty Dream de Yoo Hyeon-mok, un véritable ovni dans le cinéma coréen des années 60 mêlant onirisme chirurgico-dentaire, sadomasochisme et expressionnisme allemand. Par Marc L'Helgoualc'h.
2/Duo est le premier long métrage de Suwa Nobuhiro, réalisé en 1997, mais jusqu'ici inédit en France. Cette sortie coïncide avec la rétrospective consacrée au cinéaste japonais organisée lors du Festival du Film International de La Roche-sur-Yon. 2/Duo est un huis clos minimaliste sur le couple et l’amour, un marivaudage nippon constitué de longs silences et de dialogues hésitants perturbés par des coups d’éclat brefs et violents. Par Marc L'Helgoualc'h.
Marines Are Gone est un des nombreux films de guerre de Lee Man-hee, réalisateur coréen phare des années 1960 et 1970. Le film, qui suit un régiment sud-coréen opposé aux armées nord-coréennes et chinoises en 1950, peut être considéré comme le Full Metal Jacket coréen : on y trouve des scènes de combat brutes de décoffrage, une fête dans un bordel, des séances d'entraînement et surtout la vie quotidienne des soldats dans leur campement. Comme Stanley Kubrick, Lee Man-hee a voulu montrer à quoi ressemble vraiment la guerre, dans toute sa violence inhumaine. Par Marc L'Helgouac'h.