Actif depuis les années 1990, Ishibashi Yoshimasa présente au Festival Kinotayo son troisième long métrage, La Forêt interdite, un conte fantastique envoûtant au message environnemental. Dans un entretien, il revient sur son parcours et ses nombreux projets mâtinés d'absurde et de surréalisme, entre performances multimédia et programmes TV à succès.
Sélectionné en 1981 à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes, Bona de Lino Brocka bénéficie d’une restauration 4k bienvenue et d’une distribution en salles chez Carlotta Films. Une parabole cruelle sur l’industrie du divertissement et le masochisme. À (re)découvrir de toute urgence.
Vie et mort des images avec Celluloid Underground d’Ehsan Khoshbakht, historien du cinéma. Ou comment chercher (et trouver) des films en Iran après la Révolution islamique de 1979. Un film sur la cinéphilie et le pouvoir des images mais aussi le portrait d’un gardien de l’ombre, Ahmad Jurghanian, qui a conservé et sauvé plus de 5 000 films promis à la destruction par un pouvoir politique criminel. C’est à découvrir à L'Etrange Festival !
1963 est l'année où Suzuki Seijun a dépassé son rôle d'artisan de films de série B en leur insufflant un supplément artistique, dans un geste baroque. Détective Bureau 2-3 et La Jeunesse de la Bête sont les premières manifestations du "style" Suzuki : une esthétisation du réel qui tend vers l'absurde et l'abstraction.
Wisit Sasanatieng est l'un des cinéastes thaïlandais les plus en vue des 30 dernières années. Des Larmes du tigre noir à Red Eagle en passant par Citizen Dog, il a marqué le cinéma thaï de son empreinte et de son esthétique colorée, entre hommage, pastiche et modernisation de films de genre. Une manière de (re)découvrir le passé et d'appréhender l'évolution de la Thaïlande.
Considéré comme le "père du nouveau cinéma coréen", Park Kwang-su a réalisé sept longs métrages de 1988 à 2007, dont l'emblématique Chilsu et Mansu en 1988. Comme la plupart des réalisateurs de sa génération, son œuvre est aujourd'hui largement méconnue. Elle est pourtant fondamentale pour comprendre l'intense période de mutation et de développement du cinéma sud-coréen dans les années 90.