Direction le Palais de justice avec Winny de Matsumoto Yusaku, projeté au Festival Kinotayo. L'histoire vraie de Kaneko Isamu, créateur d'un logiciel de partage de fichiers de pair à pair poursuivi par les autorités dans les années 2000 pour violation du droit d'auteur. Un film à ne surtout pas télécharger illégalement.
Avec No Place to Go, projeté au Festival Kinotayo, Takahashi Banmei s'attaque aux manquements de la société japonaise actuelle par le prisme du féminisme. Pour un discours plus politique contre le capitalisme ?
Dans Les Sorcières de l’Orient, Julien Faraut revient sur l’épopée de joueuses japonaises de volley-ball. Une épopée qui les mènera de l’usine à leur victoire aux Jeux Olympiques de 1964. Un documentaire qui mélange les images d’archives, les souvenirs de cinq joueuses maintenant septuagénaires et des extraits d’un dessin animé inspiré de leurs exploits sportifs. Sorti en salles en 2021, le film est projeté en séance spéciale dans le cadre du l'édition 2023 du Festival Kinotayo.
Inspiré d'un célèbre poème lyrique et épique, Kyz Jibek de Sultan-Ahmet Khodjikov, projeté en soirée d'ouverture de l'édition 2023 du Festival du Film Kazakh, est l'un des plus grands succès cinématographiques du Kazakhstan. Guerre et amour tragique dans la steppe pour ce classique du cinéma kazakh qui rappelle Roméo et Juliette.
Près de 40 ans après Tokyo-Ga, son documentaire sur Ozu, Wim Wenders retrouve le Japon avec Perfect Days, une fiction empreinte de "japanéité", une vision assez zen et volontairement peu spectaculaire, comme chez Ozu. L'acteur principal, Yakushi Koji, a été récompensé du Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes.
Film d’épouvante inspiré d’un conte folklorique japonais et distribué en 1968, Kuroneko (“chat noir” en traduction littérale) de Shindo Kaneto ressort au cinéma en version restaurée, chez Potemkine Films. L’occasion de (re)découvrir cette incursion de Shindo dans le surnaturel, quatre ans après Onibaba.