Inspiré de la vie et de l’ouvrage autobiographique de la boxeuse japonaise Osagawara Keiko, La Beauté du geste, distribué par Art House, confirme que Miyake Sho est l’une des voix singulières du cinéma nippon de notre temps.
Après Nezha Reborn, Ji Zhao continue de créer ce qui semble être un univers cinématographique inspiré des figures mythologiques chinoises, en animation. Ce deuxième opus de New Gods, intitulé La Guerre des Dieux en France (New Gods: Yang Jian à l'international), est donc une nouvelle interprétation, une nouvelle incarnation, du personnage de Yang Jian/Erlang Shen.
Yamasaki Juichiro, cinéaste et agriculteur, nous propose avec ce troisième long-métrage, une exploration des conditions de vie de différents personnages de la ville de Maniwa. Yamabuki se construit entre la peinture d’un paysage social et la mise en évidence de l’intrication, intime, de l’aliénation économique qui définit nos vies.
Avec Shin Kamen Rider, disponible sur Amazon Prime, Anno Hideaki nous propose une nouvelle adaptation d’un monument de la culture populaire japonaise. Il semble ainsi conclure sa trilogie (pour l’instant) sur les images de son enfance, et sur les symboles qui, selon lui, ont incarné ces figures.
Limbo de Soi Cheang tente de réactiver le genre phare de l’âge d’or du cinéma hongkongais : le polar hard-boiled. Le cinéaste n’invoque pas seulement l’audace formelle de ses prédécesseurs chinois et de son propre cinéma pour réinvestir le genre, mais va puiser beaucoup plus loin dans l’histoire de son art quitte à être parfois en décalage avec son temps pour le meilleur et parfois, pour le pire. C'est dés à présent en salles.
Depuis quelques temps, Tian Xiaopeng et son équipe nous font part à travers les réseaux et les canaux dédiés aux amateurs d’animation, de leur aventure créatrice. Deep Sea, projeté au Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), n’est donc pas une sorte d’objet venu de nulle part, l’œuvre est depuis sa genèse conçue comme un marqueur esthétique et culturelle du cinéma chinois, un évènement. C’est justement cette spécificité, que Tian Xiaopeng veut révéler pour la Chine comme ce fut le cas pour le Japon dans les années 80. Deep Sea, c’est aussi le manifeste d’un jeune cinéaste qui nous montre ce que devrait être le présent et le futur du cinéma d’animation en plongeant dans l’héritage esthétique riche du pays de l’encre et de la poudre.