Les Éternels semble conclure en cycle pour Jia Zhang-ke. Il nous offre une œuvre qui pourrait contenir toutes les autres si nous nous laissons bercer par sa quête poétique qui n’est pas une quête de sens, mais de sensations. Le dernier film du cinéaste chinois ressemble à ses deux précédents, mais pourtant l’œuvre n’a pas la même résonance. Dans le mouvement circulaire qui berce le monde, le cinéma de Jia Zhang-ke a finalement fait un tour complet. Et c’est là que repose la beauté, voire la pureté du titre internationale : Ash is the Purest White.
When A Wolf Falls in Love with a Sheep est le second long-métrage de fiction du réalisateur taïwanais, Hou Chi-jan. Il nous dépeint une histoire d’amour contemporaine à travers le portrait d’une jeunesse désœuvrée.
La branche animation de Warner Bros nous offre souvent des œuvres fascinantes lorsqu’elles s’appuient sur la mythologie DC Comics. Elle permet une vision singulière des figures de DC, et laisse les réalisateurs proposer une esthétique radicale, à travers une liberté de ton et d’adaptation. Ces expérimentations ne sont pas toutes mémorables, mais certaines embrassent une ambition et une folie qui vont au-delà du tout venant du genre. Et c’est le cas de Batman Ninja.
C'est directement en VoD, sur la plateforme e-cinema.com, que l'on peut découvrir depuis le 30 mars le blockbuster coréen A Taxi Driver de Jang Hoon avec Song Kang-ho. Fort de son expérience à travers 3 films de genre, Jang Hoon mène à terme un projet qu’il porte depuis 2003 : raconter le massacre de Gwangju de 1980. Evènement traumatique de l’histoire coréenne qui représente le basculement dans la dictature. Aujourd’hui le film, A Taxi Driver, est un succès monstre (12 millions de spectateurs) et un phénomène en Corée du Sud.
Il y a deux ans, nous découvrions, au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), Veteran qui nous exposait, comme une évidence, le génie de Ryoo Seung-wan. Cette année, le festival projetait en avant-première The Battleship Island, l’aboutissement de sa carrière, son manifeste, son œuvre somme et probablement son chef-d’œuvre, à découvrir en salles le 14 mars.
La rétrospective mise en oeuvre au Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul (FICA) autour du réalisateur Wang Xiaoshuai nous a permis de redécouvrir le cinéaste mais surtout de constater à travers son regard singulier l'évolution de son pays, la Chine.