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Mot de passe oublié ?
Colonel Panics de Cho Jinseok tente de donner une nouvelle vie à un cinéma subversif japonais qui semble avoir disparu. Le film, par son appropriation des nouvelles images, nous offre une vision transgressive du Japon et une digression dans les tréfonds de l’humanité dans la lignée de cinéastes provocateurs tel que Oshima Nagisa ou Kumakiri Kazuyoshi.
Hosoda Mamoru continue d’explorer la famille à travers des variations d’échelle, de corps ou d’espace-temps. Dans Mirai, ma petite sœur, il nous dévoile l’univers d’un petit garçon qui doit découvrir sa place dans sa famille à l’aune de la naissance de sa petite sœur. Le cinéaste revient à la douceur et la naïveté de l’enfance pour nous plonger dans une mélancolie universelle et existentialiste.
Les Éternels semble conclure en cycle pour Jia Zhang-ke. Il nous offre une œuvre qui pourrait contenir toutes les autres si nous nous laissons bercer par sa quête poétique qui n’est pas une quête de sens, mais de sensations. Le dernier film du cinéaste chinois ressemble à ses deux précédents, mais pourtant l’œuvre n’a pas la même résonance. Dans le mouvement circulaire qui berce le monde, le cinéma de Jia Zhang-ke a finalement fait un tour complet. Et c’est là que repose la beauté, voire la pureté du titre internationale : Ash is the Purest White.
When A Wolf Falls in Love with a Sheep est le second long-métrage de fiction du réalisateur taïwanais, Hou Chi-jan. Il nous dépeint une histoire d’amour contemporaine à travers le portrait d’une jeunesse désœuvrée.
La branche animation de Warner Bros nous offre souvent des œuvres fascinantes lorsqu’elles s’appuient sur la mythologie DC Comics. Elle permet une vision singulière des figures de DC, et laisse les réalisateurs proposer une esthétique radicale, à travers une liberté de ton et d’adaptation. Ces expérimentations ne sont pas toutes mémorables, mais certaines embrassent une ambition et une folie qui vont au-delà du tout venant du genre. Et c’est le cas de Batman Ninja.
C'est directement en VoD, sur la plateforme e-cinema.com, que l'on peut découvrir depuis le 30 mars le blockbuster coréen A Taxi Driver de Jang Hoon avec Song Kang-ho. Fort de son expérience à travers 3 films de genre, Jang Hoon mène à terme un projet qu’il porte depuis 2003 : raconter le massacre de Gwangju de 1980. Evènement traumatique de l’histoire coréenne qui représente le basculement dans la dictature. Aujourd’hui le film, A Taxi Driver, est un succès monstre (12 millions de spectateurs) et un phénomène en Corée du Sud.