Only God Forgives, premier film post Drive de Nicolas Winding Refn a essuyé de nombreux sifflets lors de sa projection cannoise. Le projet s’éloigne du grand public, quand Drive avait su les appâter. Portrait d’un film fascinant.
Après Shokuzai, projet télévisuel fleuve, Kurosawa Kiyoshi revient avec Real, anciennement appelé A Perfect Day For Plesiosaur, qui captive autant qu’il émeut.
Après Drug War, polar primé au festival de Beaune, Johnnie To s’octroie une parenthèse légère dont il a le secret.
Une fois n’est pas coutume, je commencerai en citant Victor Lopez, qui me disait : « Non, Shield of Straw n’est pas un nanar (Le Figaro), non ce n’est pas un navet (Le Passeur Critique), c’est juste un film impossible à juger correctement selon les standards cannois. »
Après un petit détour par la télévision (Going My Home, dont on reparlera bientôt), Kore-Eda s’invite à Cannes avec Like Father, Like Son.
Ça y est, notre festival est lancé pour de bon. Il était temps, après nos déboires d’hier , d’enfin voir des films, sans déconvenue aucune et avec un soleil qui pointait le bout de son nez aux aurores (il ne sera pas resté longtemps cependant). Par Jérémy Coifman. Partager Suivre