Dante Lam se montre de plus en plus prolifique. Alors qu’en début de carrière, son rythme de croisière était raisonnable, voilà que le réalisateur enchaîne les projets de plus en plus cher à une vitesse affolante (le film est comme Beast Stalker produit par la Emperor Multimedia Group et la Sil-Metropole). Même pas le temps de digérer son Fire of Conscience que voilà déjà Stool Pigeon , qui bien entendu est un polar. Par Anel Dragic.
Anel Dragic est parti à la rencontre des plus hongkongais des cinéastes français (ou l’inverse) : Laurent Courtiaud et Julien Carbon , qui nous invitent à voyager dans leur ville fétiche avec Les Nuits rouges du bourreau de jade, disponible en DVD depuis le 18 octobre 2011. Interview vidéo !
En attendant la critique de Victor “sévère mais juste” Lopez vendredi, Anel Dragic vous explique pourquoi il faut aller voir Les Nuits rouges du bourreau de jade de Julien Carbon et Laurent Courtiaud dès aujourd’hui au cinéma !
Le polar hongkongais se montre décidément en petite forme depuis quelques années. Retombé en désuétude après un nouveau souffle lancé par des films comme Infernal Affairs et la vague de films Milky Way (qui ont largement contribué à redonner un certain engouement pour ce type de production), le genre se montre relativement peu inspiré dernièrement et le nombre de films chute lui aussi. Il est loin le temps où chaque semaine apportait son lot de bloodsheds, où il ne se passait pas un jour sans qu’un petit Lam Wai ou un Dick Wei ne soit quelque part à l’affiche. Aujourd’hui, les polars sont des véhicules à (plutôt grosses) stars, avec des budgets confortables et chaque sortie est un petit évènement pour les amateurs, qui finit bien souvent sur une déception. Triple Tap (on va quand même pas dire Shooters !) fait hélas partie de cette tranche. Par Anel Dragic.
Depuis sa critique acerbe du dernier Tsui Hark, Olivier Smach reçoit régulièrement chez lui des souches d’anthrax envoyées par des gardiens du temple prêts au sacrifice pour préserver l’honneur du barbichu. Le poids qui pesait sur mes épaules était donc énorme : “et s’il m’arrivait de ne pas aimer le film ?” me disais-je. L’heure de la critique est arrivée et sans langue de bois !
Vendu comme le premier slasher made in Hong Kong, Dream Home aura fait couler de l’encre (mais de l’encre d’imprimante, XXIe siècle oblige) depuis l’annonce de sa mise en chantier. D’une part en raison de sa nature de film d’horreur, un genre, il faut l’avouer, depuis trop longtemps assez peu porteur de pépites à Hong Kong. D’autre part en raison de l’homme aux commandes : Pang Ho Cheung, devenu en quelques années la nouvelle coqueluche type du réalisateur indépendant s’essayant à des projets jugés plus subtils que la moyenne. Par Anel Dragic.