Durant quelques jours, le Musée national des arts asiatiques-Guimet mettra en lumière les héroïnes asiatiques, dans le cadre de l’exposition Infinis d’Asie – Jean-Baptiste Huynh. On regarde la programmation !
Du 23 au 31 mars, venez découvrir des villageoise chinoises, tenancières de bar japonaises, cavalières mongoles ou encore travailleuses indiennes.
Le cycle débutera par La Grande ville de Satyajit Ray. Calcutta, années 50. Arati, jeune femme mariée, mère d’un enfant, de classe moyenne, décide de travailler afin d’aider financièrement sa famille. Portrait d’une femme indienne qui brise la tradition et découvre « la grande ville », effrayante et fascinante, émouvante renaissance d’une femme dans le monde moderne. La séance sera présentée par Ophélie Wiel, enseignante et critique de cinéma.
Puis, on se tournera vers la Chine avec la projection de Qiu Ju, une femme chinoise de Zhang Yimou. L’entêtement et la pugnacité de Qiu Ju vont l’entraîner jusqu’au bout de la pyramide bureaucratique judiciaire, sans jamais baisser les bras, pour défendre l’humiliation faite à son mari. Ce film marque une superbe performance de Gong Li, Lion d’or et prix d’interprétation féminine à Venise. La séance présentée par Damien Paccellieri, écrivain et critique de cinéma.
Direction le Japon avec L’Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar d’Imamura Shohei. Madame Emiko Akaza, dite Madame Onboro, tient un bar dans la banlieue de Tokyo, près d’une base américaine. Elle témoigne de son histoire personnelle, depuis la Seconde Guerre mondiale, au réalisateur qui met en parallèle l’histoire du Japon de la même période. Hubert Niogret, critique de cinéma, producteur et réalisateur, viendra présenter le film.
Enfin, le cycle se terminera avec la projection de Les Deux chevaux de Gengis Khan réalisé par Byambasuren Davaa. En 2003, la réalisatrice rencontre Urna Chahar-Tugchi. Une amitié naît, nourrie de leur culture commune. Elles décident d’en faire un film. Urna est chanteuse et collectionneuse passionnée de chants traditionnels, pour la plupart oubliés. Elle retourne chaque année en Mongolie Intérieure pour rechercher d’autres chansons.
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Elvire Rémand.