Après un intérim assuré de main de maître par notre Ninik national, me revoilà pour vous parler des sorties salles de cette semaine. Au menu, suite et fin de la saga de Kurosawa Kiyoshi, M. Night Shyamalan qui fait tourner Will Smith et Michael Shannon en tueur de sang froid. Par Jérémy Coifman.
Suite et fin du passionnant diptyque de Kurosawa Kiyoshi, Shokuzai – celles qui voulaient oublier est, en plus de la résolution d’un mystère insoutenable, la poursuite d’un exercice de style, où Kurosawa varie les genres (l’étude de mœurs, la comédie, le thriller) avec son style si particulier. Le climax importe peu, c’est bel et bien le destin de ces enfants devenues femmes qui fascine. Immanquable.
On y croit ! Shyamalan est quand même un réalisateur qui nous a apporté des chefs d’oeuvre comme Incassable, Sixième sens ou La jeune fille de l’eau. Oui, entre temps, il a commis Phénomènes et The Last Airbender, immondices sans nom, il a perdu son statut de golden boy. Alors il tente la SF avec Will Smith et son fils Jaden. Au vu du trailer on retrouve les thèmes chers au réalisateur : la famille, la foi, tout ça. Voilà pourquoi on a envie d’y croire à chaque fois, allez Shy, on croit en toi!
L’Israélien au nom de Finlandais Ariel Vromen tente de se faire un nom aux USA avec ce polar à l’ancienne tiré d’une histoire vraie relatant le destin d’un tueur à gages de la mafia. Argument numéro 1 ? L’immense Michael Shannon, qui va vraisemblablement porter le film sur ses épaules. Au vu du trailer, ça sent le festival de la moumoute, et les tueries effrénées. C’est bien simple, en 2mn de trailer, il y a déjà 35 morts, ça c’était l’argument numéro 2 ! Gros polar 70’s en perspective, en espérant qu’il soit dans la veine du Jack Reacher de Christopher McQuarrie .
Dans la série, on a envie d’y croire malgré tout, voici Pop Redemption de Martin Le Gall. Comédie loufoque sur fond de hard rock avec Julien Doré. ça sent le pâté entendons-nous bien, mais une bonne comédie française, de nos jours, ça ne court pas les rues. Alors on va s’y jeter, en espérant être surpris agréablement. Comment ça, je suis kamikaze?
Egalement en salles :
L’autre vie de Richard Kemp de Germinal Alvarez.
Diaz, un crime d’état de Daniele Vicari